En déplacement au Mali la semaine dernière, la ministre des Armées, Florence Parly, a défendu «l’honneur» des soldats français.
Le jargon de Barkhane est parfois incompréhensible. Jeudi dernier, la«pleine capacité opérationnelle de la task force Takuba» a été «actée» par la ministre des Armées, Florence Parly, accompagnée, durant un déplacement au Mali, de ses homologues tchèque et estonien. L’étape se voulait importante pour l’opération française au Sahel: depuis l’été, les armées sont épaulées sur le terrain par des forces spéciales estoniennes, tchèques et suédoises. D’autres pays pourraient rejoindre l’initiative qui a donc achevé sa mise en place. Mais l’annonce a été éclipsée par les suites de la polémique sur la frappe de Bounti.
Dans un rapport publié il y a plus d’une semaine, la division des droits de l’homme de la Minusma, la mission de paix de l’ONU au Mali, a accusé la France d’avoir tué 19 civils lors d’une frappe aérienne le 3 janvier. Les enquêteurs ont conclu qu’un mariage s’était bien tenu dans ce village au centre du Mali, dans une zone où sévit la Katiba Serma, l’un des groupes armés contre lequel … suite de l’article sur Le Figaro