A travers une conférence débat que l’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA Association) a célébré son 31ème anniversaire de sa création sous le thème : « Le Mali, la Nation en question » couplée à l’Assemblée général annuelle au cours de laquelle, Mme Sy a été reconduite à la tête l’association. C’était le samedi, 04 décembre 2021 à la pyramide du souvenir, animée par Pr Yamoussa Kanta et Bréma Ely Dicko, en présence de la présidente Mme Sy Kadiatou Sow ainsi que plusieurs membres de l’association.
Dans ses mots de bienvenue, la présidente de l’Association a, au nom de l’ensemble des membres de l’association, rendu un vibrant hommage à toutes les personnes civiles et militaires, maliennes, africaines et non africaines, victimes de la barbarie d’une guerre qui nous est imposée.
‘’Notre Association a bouclé ses 31 ans le 24 octobre dernier. A titre de rappel, les membres fondateurs de l’Association ont décidé après une période assez longue de léthargie de relancer ses activités à partir de février 2009 autour des mêmes objectifs qu’en 1990. Les membres entendaient ainsi réaffirmer leur engagement à participer à toute action visant à la sauvegarde des libertés publiques fondamentales, l’éducation civique des populations, à l’unité des forces démocratiques et républicaines ainsi qu’à l’approfondissement et la consolidation du processus démocratique, seul garant de la cohésion nationale, du progrès économique et de la justice sociale au bénéfice du plus grand nombre’’, rappelle Mme Sy Kadiatou Sow.
De cette date à ce jour, ajoute la présidente de l’Association, ‘’nous avons entrepris de nombreuses démarches, réalisé de nombreuses activités et participé à de multiples rencontres, échanges sur diverses questions d’intérêt national’’.
A ses dires, l’Association reste attelée, conformément à ses missions de « sentinelle de la démocratie malienne », à alerter, partager ses analyses sur la situation de notre pays (dans tous les secteurs de la vie publique), à proposer chaque fois que nécessaire des pistes de solutions à ses interlocuteurs. Parmi ces nombreux interlocuteurs il faut citer : les autorités politiques (Président, Premier ministre, Ministres), les acteurs politiques (Majorité comme Opposition) ceux de la Société civile, y compris sa frange religieuse, les administrations en charge de l’organisation des élections, les faitières de la Diaspora, également la CEDEAO, la MINUSMA, le NDI (National Democratic In situte), le NIMD (Institut néerlandais pour la démocratie multipartiste.
‘’Nous avons tenté toujours de convaincre sur la nécessité de réfléchir ensemble à des stratégies et politiques endogènes, à anticiper sur les risques de crise (pré et postélectorale, notre association n’a pas souvent été entendue, et comprise : nous avons même été traités « d’oiseaux de mauvais augure » lorsque nous alertions sur les risques de crise post- électorale’’, a souligné Mme sy.
Bréhima DIALLO
Source: 22 Septembre