Dans un entretien publié dans Record, Sadio Mané se lâche sur son extraordinaire saison 2017-2018 qui sera ponctuée notamment, ce soir à Kiev (Ukraine), par une finale de Ligue des champions, contre le Real Madrid. Dans la foulée, l’attaquant sénégalais de Liverpool livre quelques secrets. Nous en avons choisi six.
1. Sur son clash avec Klopp…
« J’ai eu à discuter avec le coach et il m’a fait comprendre qu’il fallait qu’il tourne son effectif. Il y avait aussi le fait que Coutinho devait partir à un moment et il ne voulait pas me le dire directement. Donc, après échanges, le coach m’a suggéré d’être patient. Il me fait savoir qu’il me fait confiance et qu’avec le temps j’allais jouer jusqu’à épuisement. Je lui ai quand même fait savoir que c’était un moment vraiment important pour moi. Que j’avais envie de jouer car le Ballon d’or était en jeu entre mon coéquipier Mohamed Salah et moi. Ce n’était pas un moment facile pour moi, mais je suis parvenu à le surmonter.
2. Sur son triplé en 2mn56…
« C’est un triplé qui restera gravé dans la mémoire (16 mai 2015, il jouait à Southampton, contre Aston Villa). (…) Après cet exploit, je me disais que je n’avais plus doit à l’erreur. (…) Cette performance a été un déclic. Je me disais que j’ai franchi un autre palier et que désormais tout était possible.
3. Sur son amour pour le maillot national…
« Si je suis devenu un joueur en vue aujourd’hui, c’est grâce à l’équipe nationale. Étant enfant, à chaque fois que le Sénégal jouait, je ne parvenais même pas à manger à cause de la pression. C’est une fierté pour moi de porter le maillot de mon pays. Et je promets aux Sénégalais que lors de cette Coupe du monde, ils seront tous contents de moi.
4. Sur sa plus grande peine…
« Le penalty raté lors des quarts de finale de la Coupe d’Afrique. Cela m’a fait mal parce que toutes les conditions étaient réunies pour passer. On avait un groupe soudé avec tous le même objectif. Donc, cela fait partie des moments qui m’ont le plus marqué dans ma carrière.
5. Sur son père…
« Mon père était un imam et personne dans ma famille ne pratiquait le foot. Mes parents n’en voulaient pas. C’est par la suite qu’ils ont compris que c’était ma passion.
6. Sur ses études…
« J’étais bon élève. Au collège, en classe de 3e, j’avais terminé premier avec une moyenne de 14 au premier semestre. »
Source: senegaldirect