L’Agence malienne de normalisation et de promotion de la qualité (Amanorm) vise la dynamisation des entreprises en promouvant la qualité dans un environnement sous-régional et international hautement concurrentiel.
L’Agence malienne de normalisation et de promotion de la qualité (Amanorm) a tenu hier la 2e session de son conseil d’administration au ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre Moustapha Ben Barka en présence du DG de l’Amanorm, Yaya Niafo. Le budget 2014 de l’Amanorm est estimé en recettes et en dépenses à plus de 256 millions de F CFA.
L’Amanorm est un établissement public à caractère administratif créé par l’ordonnance n°2012-016/P-RM du 19 mars 2012. L’Agence est placée sous la tutelle du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. Elle intervient dans le cadre de la normalisation et de la promotion de la qualité.
Le conseil d’administration a examiné plusieurs points : l’adoption des rapports d’activités et d’exécution du budget 2013, le projet de programme d’activités de l’exercice 2014 et le budget 2014 estimé en recettes et en dépenses à plus de 256 millions de F CFA.
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements a souligné que la normalisation et la gestion de la qualité représentent aujourd’hui deux outils stratégiques indispensables au développement économique, social et culturel du pays. Et de déclarer que le bon usage de ces outils reste un défi majeur que nos entreprises se doivent de relever face aux nouveaux enjeux du développement. Toutes choses qui contribuent à leur dynamisme et à leur efficacité dans un marché national soumis à une forte concurrence qui impose des efforts permanents en vue d’être plus compétitif.
Pour le ministre M. Ben Barka, la vision de son département s’érige dans la droite ligne du changement sous la direction du président de la République. Ce changement se traduira notamment par le développement d’entreprises qui créent des emplois et qui seront en mesure de faire face à la concurrence internationale.
Il a souligné que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises dans la démarche qualité et le respect des normes édictées afin de les rendre compétitives sur le marché national, voire international.
« Le budget adopté devra être la traduction chiffré, sur l’échéance d’une année, des appuis multiformes pour le développement de services en faveur de l’industrie et du commerce, ainsi que la préservation des intérêts collectifs et la protection des consommateurs », a espéré le ministre Ben Barka.
L’Amanorm dans le cadre de ses activités de normalisation a appuyé deux grandes entreprises de la place dont le géant de l’engrais, Toguna-Agro-Industries.
Ousmane Daou
