Mercredi 25 juillet 2018, le dixième sommet des cinq pays du BRICS a eu lieu à Johannesburg. À l’ordre du jour, le développement de l’Afrique et la question de la guerre commerciale contre les États-Unis.
La première journée du sommet des BRICS a vu intervenir le président sud-africain, Cyrill Ramaphosa, et celui chinois, Xi Jinping. Ce dernier a saisi cette occasion pour attirer l’attention des Américains sur la conséquence de la guerre commerciale qu’ils déclenchent à travers des mesures de taxation douanières. « Une guerre commerciale doit être rejetée parce qu’elle n’aurait aucun vainqueur », explique-t-il. Aux dires du président Xi, deux choix s’offrent : confrontation et coopération. Le premier est ce qu’il utilise contre les États-Unis, alors que le second est pour l’Afrique. Ce continent est à ses yeux un lieu d’investissement de par ses larges potentialités.
Plusieurs pays africains sont en développement, constate-t-il, avant de noter qu’il importe de coopérer avec ces pays : « L’Afrique est le continent où il y a le plus de pays en développement et l’Afrique a un potentiel de développement supérieur à tous les autres continents. Nous devons renforcer nos liens avec l’Afrique et contribuer à son développement. Et nous devons faire des échanges BRICS-Afrique un modèle d’échange entre pays du Sud ».
Parlant dans le même sens, Cyrill Ramaphosa a tenu à rassurer que le Sud-Afrique respectera ses engagements au sein des BRICS : « En tant qu’Afrique du Sud, nous sommes déterminés à ce que nos engagements au sein des BRICS et d’autres plateformes multilatérales favorisent l’intégration et le développement du continent africain. Il y a un grand potentiel d’investissement en Afrique ». Il a enfin souhaité qu’il y ait de nouvelles signatures de coopération entre les BRICS et l’Afrique au cours de ce grand sommet qui réunit, outre son pays, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays