Au moins un mort et deux blessés, c’est le triste bilan qu’on retient des affrontements entre étudiants à la Faculté des sciences techniques de Bamako le mardi 19 décembre 2017. Si les enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités, l’Association des élèves et étudiants du Mali à travers un point de presse se défend et condamne l’acte. Mais dans son argumentaire le secrétaire général Abdoul Salam Togola n’a pu convaincre l’auditoire. Il a affirmé que ces violences ne sont pas intervenues lors d’une activité de l’AEEM. Et pourtant dans ses propos, il avait affirmé auparavant que les affrontements seraient dus en partie à l’approche des élections de la dite faculté. M. Togola a reconnu lors de ce point de presse les limites de son bureau à faire face à cette recrudescence de violences dans l’espace scolaire et universitaire.
Le SG de l’AEEM, M. Togola, avait déclaré que son bureau allait mettre en place un comité de surveillance au sein de l’espace scolaire et universitaire pour prévenir et dénoncer les fauteurs de troubles. Aujourd’hui tout porte à croire que l’AEEM n’a aucune solution pour parer aux violences en milieux scolaires et universitaires. D’ailleurs, nombreux sont les étudiants qui reconnaissent que le titre de membre d’un comité de l’AEEM confère donne droit à des privilèges financier et administratif. C’est ce qui justifie les multiples attaquent qui émaillent la mise en place des bureaux.
On se rappelle encore que des quidams ont poignardé un étudiant le 23 janvier 2017 au sein de la même Faculté.
Zoumana Coulibaly
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali