Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Ville de Bamako : Quand l’incivisme s’érige en voie royale de réussite !

Aujourd’hui, la vie dans la capitale Bamako ressemble à celle d’une jungle  où l’anarchie, l’incivisme règnent en maitre. Faisant fi de  toute loi, la population évolue dans un désordre indescriptible. Ainsi, l’incivisme semble érigé en voie royale de réussite. Ce désordre criard est matérialisé par l’installation anarchique, au bord des  routes exigües, des points de lavage, de vente d’eau, de garages de réparation de motos ou d’automobiles, sans aucune autorisation. Et cela sous l’œil complaisant  des autorités communales et administratives.

Bamako, la vitrine du Mali, sombre de plus en plus dans l’incivisme et l’anarchie. Si le respect de la loi est synonyme de citoyenneté et de civilisation  sous d’autres cieux, à Bamako, cela relève de l’ignorance, de la sauvagerie et de  la naïveté. Se soumettre à la loi est aujourd’hui synonyme de non- évolution à Bamako.

Ainsi des garages, des lavages, des points de vente d’eau poussent comme des champignons dans certains  quartiers de la capitale. N’ayant aucune autorisation de l’autorité compétente, les propriétaires  font fi de la loi et ne pensent qu’à se faire de l’argent et cela quelque soit les conséquences sur la société. Ces garages, lavages et autres sont installés  anarchiquement au bord des routes  très exigües et perturbent sérieusement la fluidité de la circulation.

Par exemple,  un garage de réparation de véhicules  ou de motos exige un certain espace. Les garages improvisés au bord des routes n’ont pas d’espace et le plus souvent les véhicules ou les motos à réparer  sont garés sur la route et constituent un grand risque pour les accidents.

Il en est de même pour les lavages de véhicules et de motos. Sans autorisation, tous les petits espaces sont improvisés en lavages par des individus véreux. Ces lavages gênent considérablement la circulation car sont improvisés n’importe comment au bord des routes très petites.

Pour les points de vente d’eau, le risque d’accident est beaucoup plus élevé.   Ainsi, on assiste fréquemment à des carambolages  entre les pousse- pousse remplis de bidons d’eau et les automobilistes ou les motocyclistes.

Il est urgent que les autorités communales prennent à bras-le corps  le problème de la poussée anarchique des garages, des lavages et points de vente d’eau  au bord des routes très exigües.  Ces ouvrages entravent sérieusement la fluidité de la circulation et  constituent un grand risque pour la sécurité routière.

Moussa Diarra

source:La Révélation

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance