Le lynchage d’un jeune présumé homosexuel malien continue de susciter des débats à Bamako. Si les homosexuels sont mal vus au sein de la société malienne, il n’en demeure pas moins que le lynchage est globalement condamné auprès des membres de la société civile. C’est le cas de Bouaré Bintou Founè Samaké, Présidente de Wildaf Mali (Women in law and development in Africa- Femme, droit et développement en Afrique).
Dans cet entretien, elle revient sur ce lynchage, ce que dit la loi malienne en ce qui concerne l’homosexualité, sur la nature de l’infraction commise contre le présumé homosexuel et les sanctions prévues par la loi contre les agresseurs.
Une occasion pour la présidente de Wildaf pour dénoncer les multiples agressions touchant aussi bien les homosexuels que les femmes, etc.
Rappelons que Wildaf Mali, créée en 1995, regroupe une vingtaine d’associations et une cinquantaine de membres individuels dont le but est la protection et la promotion des droits de la femme et de l’enfant. Il a aussi pour objectifs d’instaurer une culture d’exercice et de respect des droits.