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Viaduc-échangeur-voiries : Ces ouvrages qui vont changer le visage de Sikasso

La construction d’un échangeur, d’un viaduc et de 10 km de voiries avance normalement dans la ville de Sikasso. Sous le magistère de l’entreprise EGK, bénéficiaire du marché, ces équipements changeront bientôt le visage et lui donneront une allure plus moderne.

 

Financé par la Banque ouest-africaine de développement (Boad) à hauteur de 77,15% et le reste sur budget national, les travaux ont été lancés le 4 avril 2019 par l’ancien Président de la République, Ibrahim Boubacar KEÏTA et pour un délai d’exécution de 27 mois. Attendus donc pour fin en mai 2022, la réception des ouvrages pourrait intervenir une vingtaine de jour plus tout à cause du rythme d’avancement des travaux. Ce qui dénote à tout le moins du sérieux du maître d’œuvre et d’une exemplarité déjà éprouvée avec l’échangeur de Ségou et des voiries urbaines de cette ville.

Pour rappel, les aménagements prévus dans le cadre de la réalisation des infrastructures de Sikasso comprennent la construction d’un échangeur, d’un viaduc et l’aménagement de 10 km de voiries urbaines dans la ville de Sikasso. C’est un échangeur de type « trompette » au carrefour de la RN7/RN11 et de ses voies d’accès de 1 220 m. Quant au viaduc, il sera réalisé en béton précontraint d’une longueur totale de 450 m pour 17,57 m de large, avec 10 tabliers. Il comprend un kilomètre de voirie avec 2 voies latérales en 2X2. Début décembre prochain, selon le responsable technique de l’entreprise EGK, Bationo Joseph, le coulage des tabliers aura été achevé, tandis que pont de l’échangeur est totalement sorti de terre. Et d’ajouter qu’il ne reste plus que les voies de raccordement en évoquant l’affectation des travaux par la pandémie du Covid-2019 ainsi qu’à l’augmentation des prix des matériaux destinés aux chantiers.

Sur l’état d’exécution des travaux, selon Bationo, les 10 km de voies urbaines sont à 90% d’exécution alors que les échangeurs sont à 77%. Pour les voies urbaines, il ne reste que le revêtement. C’est au niveau de l’échangeur que les travaux connaissent un blocage à cause des problèmes d’indemnisation. Car, la réalisation des travaux à ce niveau nécessite le déguerpissement d’une station-service et plusieurs familles.

 

Amidou Keita

Source : Le Témoin

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