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VERS LA PARALYSIE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE PENDANT 72 H : L’UNTM ENTEND « CROISER LE FER » AVEC LES AUTORITÉS DE LA TRANSITION

Le préavis de grève de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) allant du 18 au 20 novembre 2020  sur la table du Gouvernement était au centre d’une conférence de presse à la Centrale, le mardi 03 novembre 2020. Elle était principalement animée par son secrétaire général, M. Yacouba Katilé.

Selon le secrétaire général de l’UNTM, le plus grand problème : «  l’or brille-t-il pour tous les Maliens ? Quel bilan les Maliens peuvent faire de la privatisation de nos sociétés et Entreprises d’Etat dont certaines prises par des personnes n’ont jamais été payées en espèces sonnantes et trébuchantes, quand d’autres sont transformées en toute autre chose qu’une unité de fabrique, de transformation ? » .

 « Aux termes de nos tournées, nous avions été ulcérés par l’énorme gâchis que constitue l’usine de thé de Farako au point que nous avons demandé à la reprendre en faveur des travailleuses et travailleurs. On n’a eu que la réponse du silence. Même chose pour l’exploitation des carrières de Diamou dont les matières premières sont exportées jour et nuit vers le Sénégal. Pour le compte de qui ? La liberté syndicale est-elle respectée  par l’Etat ? Par certaines entreprises étrangères dirigées par des étrangers ? Par des Directions Nationales ?  Par des hommes politiques ?

 Les réponses à toutes ces questions sont le silence, l’insuffisance, la négligence, la volonté de laisser couler le temps et d’endormir les responsables syndicaux. Au même moment chaque Congrès des Syndicats Nationaux  de l’UNTM était mis à profit pour semer la division, provoquer la chute   des dirigeants qui gênaient le plus. Après nos tournées, au moment où il fallait se décider à passer à l’action, après des lettres au Premier ministre avec ampilation au Chef de l’Etat, la pandémie de la COVID-19 a commencé à se répandre dans le pays, un mouvement, le M5-RFP a débuté sa croisade », a rappelé M. Yacouba Katilé. Il a ajouté ce qui suit : « Imaginez quelle appréciation ferait-on si dans le même temps, I’UNTM pour ses problèmes ignorés des populations allait en grève que ne dirait-on pas de nous ? Nous n’étions pas sûrs que nous serons compris. Mieux, en accord avec les Syndicats Nationaux, les Unions Régionales et Locales, l’option n’était pas de jeter de l’huile sur le feu, mais de tenter une conciliation nationale au prix de sacrifices des protagonistes de la vie politique, en totale discordance. Mouvance présidentielle et M5-RFP devaient faire des concessions, et non faire de leur option un dogme. Nous cherchions à mettre la classe politique en concordance pour sauver le Mali en pleine déconfiture. Tous nos écrits et propositions ont été lus, souvent adoptés sans qu’on cite les initiateurs des idées adoptées. Cela n’était pas gênant pour nous. Mais accepter une médiation étrangère ou internationale n’était pas une décision patriotique pour un pays au passé glorieux comme le Mali. Notre attitude, saluée par (…)

Tougouna A. TRAORE

NOUVEL HORIZON

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