Mais depuis un moment nous assistons à une hausse du taux d’infection dans le monde et les enfants sont de plus en plus menacés. Au Mali, nous dépassons le cap de 1000 infections par jour. Même avec cette menace aucune disposition n’est prise jusque-là. Les activités sont à la normale et les enfants continuent d’aller à l’école. Pourtant, selon certaines données venant des pays d’Europe et du Canada, avec l’apparition du nouveau variant Omicron, les enfants sont de plus en plus vulnérables. En effet, Omicron a une plus grande propension à infecter les enfants. Bien qu’ils le soient, ils ne font pas de cas grave, cependant, de la maladie.
Toutefois, la question de leur vaccination fait le tour des différents gouvernements dans le monde. En Afrique, et plus proche de nous, certains pays ont entrepris de vacciner les enfants de plus de 12 ans. L’Afrique en tête de liste et aujourd’hui le Sénégal qui y songe très concrètement.
Il est, de toute évidence, difficile de faire ce choix pour plusieurs raisons. D’abord parce que les vaccins ont un niveau de doute persistant sur leur efficacité sur cette couche. Ensuite, concernant nos pays africains, on dispose de peu de doses pour vacciner les adultes et surtout les personnes âgées. A l’heure où le monde va vers une troisième dose, les pays africains peinent à couvrir 20% de leur population avec une première dose. Enfin, la vaccination des enfants requiert l’autorisation des parents, qui sont, pour une large majorité, eux-mêmes, réticents à se faire vacciner.
Dans ce contexte, cette possibilité ne semble pas être à l’ordre du jour en Afrique et particulièrement au Mali, où malgré les chiffres inquiétants, le Gouvernement ne prend aucune mesure supplémentaire pour limiter les transmissions.
Adam DIALLO