Le samedi 2 février 2019, la Faculté des lettres (Licence III) a organisé une conférence en guise de formation sur l’employabilité des diplômés en lettres. Ladite conférence a été empêchée par des membres de l’Aeem emmenés par Mansour Koné.
Dans le but de renforcer les capacités des futurs diplômés en lettres et langues, Bernard Jacquin, prometteur de l’université (ESC-Mali), Pr. Clément Mamadou Dembélé et deux autres entrepreneurs étaient face aux étudiants de la Licence III pour une conférence. La conférence devait porter sur l’employabilité, les comportements, les attitudes et surtout l’esprit d’entreprenariat privé. Ils étaient plus de 300 étudiants à suivre la formation dans l’amphithéâtre de la fac des lettres.
Subitement, une dizaine de membres de l’Association des étudiants et élèves du Mali (AEEM) de ladite fac, sous l’égide de Mansour Koné, ont fait irruption dans la salle. Ils ont mis fin à la conférence en faisant sortir les étudiants et en menaçant d’user d’autres moyens si les organisateurs insistaient sur la tenue de la conférence.
Selon Mansour, les étudiants étaient censés faire un examen ce jour. Ils ont dû, selon lui, surseoir à la tenue de l’examen pour la conférence. Ce qui, pour lui, ne pouvait pas prospérer.
Les discussions ont été tendues entre le corps professoral, les organisateurs et les membres de l’Aeem. À la fin, pas d’examen, il n’y a pas eu de conférence. Les étudiants sont tous rentrés à la maison.
Bernard Jacquin, conférencier, s’est fortement indigné contre cet acte des membres de l’Aeem. Il a même invité l’Etat malien à mettre en place un dispositif policier au sein des universités pour que plus jamais une minorité de l’Aeem ne fasse la loi parmi des milliers d’étudiants voulant avancer dans la vie.
L’un des organisateurs clés de cette formation, Chaka Keita, président du club des lettres, s’est plaint d’une mauvaise communication. Il a aussi condamné l’acte des membres de l’Aeem, avant de terminer par un grand remerciement à l’endroit de Bernard Jacquin, du Pr. Clément Mamadou Dembélé, leur administration et autres.
Ousmane DIAKITE
Source: Le Reporter