Des Algériens ont déposé auprès des tribunaux d’Alger et de Sidi Bel Abbès, dans l’ouest de l’Algérie, deux plaintes contre Saïd Bouteflika, frère cadet du chef de l’État «pour faux, usage de faux et usurpation de la fonction de Président». Les deux plaintes ont été jugées recevables, quelques heures seulement avant la démission du Président.
Mardi 2 avril, quelques heures avant la démission d’Abdelaziz Bouteflika, deux groupes de citoyens à Alger et Sidi Bel Abbès, dans l’ouest de l’Algérie, ont porté plainte contre Saïd Bouteflika, conseiller spécial et frère cadet du chef de l’État, «pour faux, usage de faux et usurpation de la fonction de Président». Les deux plaintes ont été acceptées par la justice.
«Nous l’avons fait car on en a marre, tout le monde sait que le Président n’est pas en état de travailler ou d’écrire, alors que son frère se ballade avec les seaux de la République», a-t-il déclaré. «Nous avons déposé plainte pour dénoncer ce scandale mais aussi pour faciliter, en endossant nous-mêmes cette responsabilité, la vie aux magistrats otages du système politique», a-t-il ajouté.