Dans la nuit du 18 au 19 juillet, des hommes armés ont essayé de faire sauter l’ouvrage d’un pont reliant Djibo à Ouagadougou, situé à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de province. Selon Rfi, c’est aux environs de trois heures du matin que les populations de Mentao ont entendu une forte déflagration au niveau du pont. Fort heureusement, selon une source sécuritaire sur place de la Rfi, le dispositif mis en place par les hommes armés n’a pas totalement fonctionné, ce qui a permis d’éviter une destruction entière du pont.
La destruction totale de l’infrastructure allait permettre une isolation de la localité de Djibo, là où se trouve un camp de réfugiés maliens.
Selon Rfi, le trafic continu toujours sur cette route, mais « si rien n’est fait dans l’urgence », s’inquiète une autorité locale « Djibo sera totalement coupée » du reste du pays.
Surtout avec l’hivernage qui s’installe, précise le responsable, la destruction de cette infrastructure serait une catastrophe pour les populations, même s’il existe d’autres voies comme l’indiquent certains habitants, le tronçon sur lequel est situé le pont reste la principale porte d’accès à la province du Soum.
Selon un habitant, « C’est un pont très important pour les habitants de Djibo et les commerçants qui viennent s’approvisionner au marché de bétail ».
Source : Le Pays