Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Un festival sur fond d’arnaque

A peine le festival annoncé que son environnement est pollué par l’arnaque. Selon des témoignages concordants, Aboubacar DIAWARA, Président de l’Association des Jeunes du Mali pour le Développement Humanitaire (AJMDH), déjà accusé d’usurpation de titre, accumule déjà des factures impayées au titre de la communication autour de l’événement auquel il entend pourtant donner une dimension internationale. L’on apprend dans cette veine que l’homme qui entend faire la promotion de la culture bobo n’a aucun atome crochu avec une valeur cardinale de cette communauté qu’est le sens de la parole donnée. Pour les plus fielleux, le Président de l’Association des Jeunes du Mali pour le Développement Humanitaire (AJMDH) n’a pas qualité de parler de valeurs, lui qui invoque la ‘’place des valeurs sociétales dans la gestion des questions identitaires, dans le processus de la paix et de la réconciliation nationale”. Pour eux, les ancêtres ont de quoi se retourner dans leur tombe.

Outre l’arnaque financière qui ne porte pas que sur les impayés de factures, mais également sur la stratégie de mobilisation des fonds nécessaires à la réalisation du projet de festival, il y a l’arnaque intellectuelle visant à forger une légitimité pour l’organisation dudit festival. A l’évidence le Président de la Transition Bah N’DAW est tombé dans le panneau, lui qui se fait représenter aux rencontres organisées par M. DIAWARA par Samir NAMAN, lui qui a accordé une audience, lui qui aurait instruit expressément au ministre de la Culture de tout mettre en œuvre pour la réussite de ce festival. En quoi se distingue-t-il des nombreux autres festivals, mis à part qu’il est à sa première édition ?
Selon les observateurs avisés, derrière les apparences de promotion de la culture bobo se cache un véritable business n’ayant aucune retombée sur la communauté bobo. Le Mouvement Présence Bwa Niimi aurait souhaité par exemple la réalisation d’un centre de ressourcement de la culture bobo, à partir de cette édition du festival et de celles qui suivront. Une vision qui est loin d’être partagée par l’organisateur de ce festival qui n’a pas fini de faire parler.

PAR BERTIN DAKOUO

Source : INFO-MATIN

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance