Un détenu qui s’était évadé de manière violente et spectaculaire lors d’un transfert médical à Nantes en novembre 2013 a été rattrapé jeudi soir aux Pays-Bas, a-t-on appris vendredi de source policière.
Stéphane Goetz, 27 ans au moment de son évasion, a été interpellé à l’issue d’une “collaboration entre services de police locaux” et l’Office central de lutte contre le crime organisé (Oclo) de la police judiciaire française, a-t-on précisé de même source.
Il s’était, selon les premiers éléments de l’enquête, réfugié aux Pays-Bas vraisemblablement peu après les faits où “il avait des contacts” et des “points de chute” et où il se trouvait détenu encore vendredi matin “en l’attente de son extradition en France”, a-t-on précisé de même source sans autres précisions.
La police française avait lancé jeudi un appel à témoin pour retrouver Stéphane Goetz, avec diffusion de sa photo, et aurait récemment appris, dans le cadre de son enquête, où il était susceptible de se trouver, a aussi dit la source.
Condamné en 2012 pour une tentative de meurtre – dont il a fait appel – et mis en examen pour une deuxième tentative sur un codétenu, l’homme avait faussé compagnie de manière violente et spectaculaire, le 27 novembre 2013, à trois surveillants qui l’avaient conduit à l’hôpital de Nantes pour faire une radio de sa cheville.
Armé d’un cutter, il les avait blessés tous les trois, deux d’entre eux devant être hospitalisés sans que leur pronostic vital soit engagé.
En signe de solidarité avec leurs collègues blessés les agents pénitentiaires de Nantes avaient à l’époque momentanément bloqué l’accès à la maison d’arrêt.
La garde des Sceaux Christiane Taubira avait indiqué que son ministère ferait “toute la lumière sur les conditions dans lesquelles” ce détenu du centre pénitentiaire de Nantes avait pris la fuite.
© 2014 AFP