Le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011 était un des actes d’un complot visant à transformer l’islam en pur phénomène culturel qui ne menacerait plus le monde occidental, estime un ancien conseiller du colonel, Bashir Saleh Bashir.
La mort du colonel Mouammar Kadhafi a été préparée dans le cadre d’un complot tramé contre lui et contre les dirigeants d’autres pays arabes, a déclaré à la chaîne RT, un de ses anciens conseillers, Bashir Saleh Bashir.
«Ce n’était pas une révolution. C’était un complot contre Kadhafi et les dirigeants de nombreux autres pays. C’était un projet soigneusement planifié et habilement mis en œuvre pour renverser Kadhafi et d’autres présidents — en Egypte, en Tunisie», a indiqué M. Bashir.
Selon lui, le but de ce complot était de transformer l’islam de religion en phénomène culturel.
«Nous avons besoin de l’islam, qui a donné au monde Omar Khayyam et d’autres scientifiques qui ont contribué au développement de la civilisation moderne», rappelle M.Bashir, citant les propos de l’ancien Président américain Richard Nixon.
En conclusion, il a suggéré que le complot contre Kadhafi avait été fomenté par les Etats-Unis.
«Ils [les Etats-Unis, ndlr.] ont cru que Kadhafi par définition était opposé à la culture occidentale et au mode de vie occidental et qu’il cherchait à détruire l’ordre mondial. Et ils ont comploté contre lui. Et puis, pendant huit mois, 40 pays ont mené la guerre contre la Libye», a-t-il conclu.
La désagrégation de la souveraineté libyenne a commencé en 2011, quand les pays de l’Otan ont soutenu la révolte de Benghazi soulevée contre le chef de la Libye, le colonel Mouammar Kadhafi. Avec l’appui aérien de l’Otan, les rebelles ont réussi à s’emparer, à l’issue de six mois de combats, de la capitale du pays, avant de retrouver et de tuer Kadhafi. Le renversement de ce dernier a déstabilisé la situation politique intérieure et le pays a sombré dans une guerre civile.
L’intervention de l’Otan en Libye, en pleine guerre entre les forces pro- et anti-Kadhafi, a entraîné la chute de son régime tout en plongeant le pays dans un chaos sécuritaire. La France a été le premier pays à porter une frappe aérienne contre des objectifs militaires libyens, suivie le même jour par le Royaume-Uni et les États-Unis.
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