Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Trois gendarmes tués dans l’explosion d’une mine au Niger

L’ouest du Niger est régulièrement visé, depuis plusieurs années, par les assauts de groupes islamistes, en dépit du déploiement massif des forces.

Trois gendarmes nigériens ont été tués vendredi dans l’explosion d’une mine artisanale dans le département de Torodi (sud-ouest) proche du Burkina Faso, a annoncé le président nigérien Mohamed Bazoum.

«J’ai une pensée particulière pour les familles de trois gendarmes morts aujourd’hui (vendredi), non loin de Torodi suite à l’explosion d’une mine posée sur la route par des terroristes criminels», a indiqué Mohamed Bazoum, au cours d’une présentation de vœux du nouvel an.

Une source sécuritaire a expliqué à l’AFP que les trois gendarmes, membres des forces spéciales d’une opération anti-djihadiste, ont été tués «lorsque leur véhicule a sauté sur un engin explosif improvisé» sur l’axe routier reliant le département de Torodi à la frontière du Burkina Faso. Au moins trois autres gendarmes ont été blessés dans l’explosion de l’engin, a ajouté cette source.

«Refuge pour les terroristes»

Le département de Torodi est situé dans le sud-ouest de la région de Tillabéri, qui se trouve dans la zone dite des «trois frontières» entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, devenue un repaire des djihadistes sahéliens, dont l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

Mohamed Bazoum s’exprimait vendredi à l’occasion d’une cérémonie à la présidence où responsables militaires et civils nigériens ainsi que des diplomates étrangers présentaient leurs vœux de Nouvel An au chef de l’État. Sur la question «du défi de lutte contre le terrorisme», le Niger «aborde 2022 avec la même détermination» et «compte pour cela sur des forces de défense et de sécurité plus aguerries mieux équipées», a-t-il assuré.

Depuis des années, l’ouest du Niger est régulièrement visé par les assauts de groupes islamistes, en dépit du déploiement massif des forces nationales anti-djihadistes et de l’état d’urgence en vigueur. «La frontière entre le Niger le Burkina est devenue un refuge pour les terroristes qui y ont installé plusieurs bases logistiques», a reconnu mi-décembre dernier Alkassoum Indatou, le ministre nigérien de la Défense.

Dans sa partie sud-est, le Niger fait également face depuis 2015 aux attaques meurtrières de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap).

Source: lematin

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance