Il était une fois, un loup solitaire, au pays des collines des lions ;
Le loup solitaire rêvait d’être le gardien en chef des lions,
Il s’engagea dans une première bataille avec le roi lion des collines ;
Qui, même somnolent, veille à ce qu’aucun intrus ne vienne perturber la vie paisible de sa contrée ;
Le loup solitaire parvient à réunir ses troupes et même les ennemis du roi lion pour en découdre avec ce dernier dans un ultime combat ;
Tous étaient unis contre le roi lion,
Le loup et ses amis d’infortune de circonstance, réfutèrent le verdict des neuf mages de la cour qui les mettait loin derrière le roi lion ;
Ils organisèrent des contre-attaques musclées ;
Les crieurs publics sont informés ;
Les fantassins sont mobilisés prêts pour l’offensive ;
Le loup réclame le départ du souffre-douleur, en charge de la protection du roi lion ;
Hélas, peine perdue,
Les neuf mages ignorèrent superbement les hurlements du loup et des amis ;
Le souffre-douleur, sentinelle du roi lion, reste à la manœuvre ;
Alors les compagnons de circonstance du loup, inquiets pour leur survie ;
Demandèrent au loup, s’il tient toujours à mener le second et dernier combat ;
Certains proches compagnons, lui rappelant ses prises de position d’avant le second combat, lui conseillèrent de rester cohérent ;
De ne pas aller à un combat, perdu d’avance ;
Sur un ring au Novichok, sans gants et sans protège-tibia,
Mais seul contre tous, le loup décida de foncer
Il mena ce dernier combat pour son honneur,
Car, difficile pour le loup, même solitaire et esseulé de fuir devant l’ennemi ;
Il continua de roder dans la contrée des lions, en quête d’’hypothétiques compagnons ;
Mais ne trouva aucun autre loup dans la contrée ;
Traqué, il sait qu’il n’a aucune chance d’échapper aux chasseurs impitoyables qui pullulent sur la grande colline sacrée du roi lion ;
Comment a-t-il été naïf de penser que lui,
Le loup d’une autre contrée, puisse être le roi des lions ?
Comme le loup solitaire, il sait ce qu’il savait, mais refusa d’accepter ce qu’il savait ;
Il fronça droit sur le ring pour l’ultime combat ;
Sur le ring, cherchant des yeux, des amis pour l’encourager ;
Il vit autour du ring ses amis d’hier, faméliques, qui lui tournaient dos,
Et qui murmuraient Janjo à la gloire du roi mandingue
Dans un ultime sursaut, il voulut engager le combat ;
Hélas, il n’eut pas le temps d’engager son dernier combat
Le ring s’écroule avec lui, il se rend sans gémir ;
Le roi lion, n’eut point besoin de se battre ;
Tant il est vrai, que des amitiés politiques ne sont souvent que haines en commun ?
Hélas ! Ai-je pensé, malgré ce grand nom d’hommes
Que j’ai honte de nous, débiles que nous sommes, disait le poète !
Celui qui ne s’assume pas, qui ne peut prendre des décisions difficiles, ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort.
Citoyen lambda, Yassimiyou
Yachim MAIGA
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La rédaction