Dans leur déclaration, ces partis politiques expriment la nécessité de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive. Ces formations politiques demandent aux autorités, la mise en place d’une architecture institutionnelle, à l’effet d’organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.
Ainsi, ils menacent d’utiliser les moyens légaux et légitimes pour le retour du pays à l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des nations. Cela est un gage de la stabilité et du développement durable, soutiennent-ils. Dans le document, ils annoncent la mise en place d’un comité de suivi de la présente initiative.
Cette déclaration intervient quelques jours après une requête de La Refsyma, Référence syndicale des magistrats et l’AMPP, Association malienne des procureurs et poursuivants devant la Cour constitutionnelle sur la fin de la transition.
Ces deux organisations de magistrats demandent à cette juridiction de reconnaître que « les autorités actuelles sont sans mandat au pouvoir pour représenter le Mali ». Ces magistrats proposent d’« ouvrir une nouvelle Transition incluant toutes les composantes de la Nation, y compris l’armée républicaine ».
«Il est normal pour les partis politiques de demander la fin de la transition et l’organisation des élections». C’est ce qu’estiment des analystes politiques. Selon eux, les autorités actuelles doivent tendre la main à ces partis politiques pour relever les défis auxquels le pays est confronté.
Soumaila Lah, enseignant chercheur et analyste
Source : Studio Tamani