Pour lutter contre la criminalité et la traite des personnes, un nouveau plan d’actions vient d’être lancé autour de quatre axes fondamentaux dont l’objectif est de prévenir, réprimer et punir les auteurs des fléaux sous toutes formes.
Présidé par Sombé Thera, secrétaire général du ministère de la justice représentant le Ministre de tutelle, l’atelier de lancement du nouveau plan d’actions 2018-2022 de lutte contre la traite des personnes s’est tenu dans les locaux du département de la justice, le vendredi 1er févier 2019, en présence des partenaires et des membres du cabinet ministériel.
Au cours de cette rencontre, l’évaluation a été faite, d’abord, sur l’impact du plan d’action national 2015-2017, avant de procéder au lancement d’un nouveau programme à l’horizon 2022 sur la lutte contre la traite des personnes visant à renforcer les acquis du premier plan triennal.
Le nouveau programme, reflétant les réalités maliennes, s’articule autour de quatre axes conformément aux standards internationaux de lutte contre la traite des personnes. Il s’agit de la prévention de la traite des personnes, la promotion du respect et de l’application de la loi relative à la lutte contre la traite des personnes à tous les niveaux de la chaine pénale, la protection et l’assistance aux victimes de la traite des personnes, et la promotion de la coordination et de la coopération en matière de lutte contre la traite des personnes.
La mise en œuvre de ce nouveau plan d’action est estimée à 5 milliards 817 millions FCFA sur la période 2018-2022 et bénéficiera de la contribution de l’Etat malien d’environ 200 millions de FCFA sur le fonds des partenaires.
Suivant les explication du représentant du ministre, l’exécution de ce plan d’action s’inscrit en droite ligne de la volonté du Gouvernement du Mali de se conformer aux principes énoncés dans le protocole additionnel à la convention des nations unies contre la criminalité organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes.
« Le gouvernement du Mali est entièrement prêt pour la bonne marche de ce programme », a rassuré Somé Thera.
Pour y arriver, le département sollicite l’accompagnement de tous les partenaires.
Ousmane MORBA
Source: L’Observatoire