Deux fois finalistes pour autant de défaites, les Maliens ne jurent que par le trophée cette année. Mais pour prétendre au sacre, les protégés de Djibril Dramé devront d’abord terminer premiers du groupe, synonyme de qualification pour la finale.
Après deux ans d’absence, le tournoi UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) est de retour. L’édition 2016 démarre ce samedi à Lomé, au Togo et mettra aux prises les huit pays de l’Union. Les Aigles locaux qui ont quitté Bamako mardi, sont déjà arrivés au Togo et ont pris leurs quartiers à Lomé. Pour cette 7è édition, Djibril Dramé et ses protégés ne visent que le trophée. Deux fois finalistes pour autant de défaites, les Maliens sont logés dans le groupe A où ils en découdront avec l’hôte du tournoi, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Niger lors de la phase initiale. Pour prétendre au sacre, les nôtres doivent d’abord terminer premiers de la poule et valider leur ticket pour la finale. En effet, seuls les premiers des deux poules disputeront la finale prévue le 3 décembre au stade de Kégué.
Le sélectionneur national, Djibril Dramé qui dirige les Aigles locaux depuis quelques années, a-t-il tiré les enseignements des éditions précédentes ? «Le problème de ce tournoi, c’est le calendrier. C’est difficile de tirer les enseignements parce que la compétition coïncide toujours avec la période de pause, surtout pour le Mali», répond le technicien Djibril Dramé. Et d’ajouter : «cette année a été une année particulière, parce que le championnat malien a pris fin en septembre. On a été obligés de laisser les joueurs en octobre. Les organisateurs devraient tenir compte de ça, un changement de calendrier permettrait aux entraîneurs d’avoir plus de temps de préparation».
Le tournoi, faut-il le rappeler, a été lancé en 2007 et c’est le Mali qui a abrité la première édition. La compétition regroupe les joueurs locaux des huit pays membres de l’UEMOA : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. La dernière édition s’est déroulée en 2013 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Elle a été remportée par le Burkina Faso devant le Bénin (9-8 t.a.b, 0-0 à l’issue du temps réglementaire et des prolongations). Les Etalons du Faso devenaient ainsi la quatrième sélection à inscrire son nom au palmarès du tournoi sous régional après la Côte d’Ivoire (2007 et 2008), le Sénégal (2009 et 2011) et le Niger (2010). Les Burkinabé avaient terminé premiers de la poule A avec 5 points, à égalité avec le Mali, mais avec une meilleure différence de buts (+5 contre +1 pour le Mali).
Le tournoi UEMOA, qui regroupe les équipes nationales composées exclusivement de joueurs locaux, décerne trois trophées : le trophée de l’Intégration ouest-africaine, le trophée du fair-play et celui du meilleur buteur. Cette année, la compétition a pour parrain l’ancien gardien de but des Eperviers (surnom de la sélection togolaise, ndlr) Tommy Sylvestre.
S. S. KAMISSOKO
Source:L’Essor