Des travailleurs de la société pétrolière française au Mali, Total, ont tenu un sit-in, lundi 1er mars 2021, devant la direction générale de la société. Motif : réclamer l’application d’un protocole d’accord signé en 2019.
Le personnel de la direction générale de la société pétrolière française au Mali, Total, a entamé ce lundi 1er mars 2021 un sit-in. Un arrêt de travail qui pourrait se poursuivre durant tout le reste de la semaine s’il n’y a pas satisfaction des doléances des travailleurs. Il est prévu également le dépôt d’un préavis de grève.
La multinationale Totale bien qu’implantée au Mali aurait de la peine à travailler dans le respect des lois du Mali. La direction locale de cette société au Mali ne serait qu’une « direction de façade », puisque serait commandée depuis la France.
Selon nos sources, depuis 2019, un protocole d’accord a été signé entre cette direction locale de Total et les syndicats des travailleurs. Mais hélas, jusqu’à nos jours, ce protocole demandant une augmentation de 15 % à compter de 2019 sur les salaires des travailleurs peine à être respecté.
Notre source précise que lors des négociations, la direction de la multinationale au Mali a fait comprendre qu’elle doit au préalable faire recours à la direction à Paris afin de se décider de l’entrée en vigueur de ce protocole. Mais depuis 2019, les travailleurs ont attendu. Mais « trop c’est trop ! ».
« Nous sommes au Mali. Ce n’est pas à la France de nous dicter ses lois, puisque nous sommes régis par le Code de travail malien », souligne notre source qui dit ne pas comprendre les raisons du « refus » de la mise en œuvre de ce protocole. Malgré la covid-19, les résultats de la multinationale ont été reluisants, rassure-t-il.
Togola