L’artiste reggae Moussa Doumbia alias Tiken Jah Fakoly s’est exprimé sur la situation au Mali, le week-end dernier dans une vidéo sur sa page Facebook où il appelle la jeunesse réveillée d’Afrique de prendre conscience en regardant la situation de près.
Connu pour son sens de panafricanisme dans toutes ses chansons, Tiken Jah Fakoly n’a pas caché sa volonté d’aider le Mali dans le combat auquel il fait face.
Selon lui, c’est un combat de résistance pour acquérir une vraie indépendance. Le Mali se bat pour conquérir sa véritable souveraineté. « Cette situation nous rappelle 1958 lorsque Sékou Touré a dit non à la France. Tout a été mis en place pour ne pas que ça marche. Depuis que le Mali a décidé de prendre son destin en main, depuis que le Mali a décidé de mener sa guerre pour libérer son territoire, tout est mis en place pour ne pas que ça marche. Comme si les Africains étaient des gamins, comme si nous étions des incapables, », a-t-il fait le parallèle avec ce panafricaniste Sékou Touré.
Il a toutefois dit qu’il aimerait attirer l’attention de la jeunesse africaine, la jeunesse consciente, la jeunesse réveillée, lui dire de suivre la situation au Mali de près. Il a précisé que quand ils ont chanté le morceau ‘’Toubabou ta kè gwassan’’, son objectif n’était pas de soutenir un coup d’État, une junte ou quoi que ce soit. « L’objectif principal c’est d’attirer l’attention de la jeunesse réveillée d’Afrique, de lui dire qu’en tant qu’Africain qui a vécu au Mali depuis 2002 jusqu’à maintenant, et qui a suivi la situation de près depuis 2013 », a-t-il martelé.
Il a ajouté qu’il pense que depuis que le Mali a décidé de prendre les choses en main, les résultats se font voir. « Les résultats commencent à tomber, des villages sont récupérés, les terroristes sont terrorisés. Et donc, tout est fait pour ne pas que ça marche. C’est ça la réalité. Suivons le Mali ! C’est une résistance qui est en marche. Et tout sera fait pour que ça marche. Si le Mali réussit, d’autres pays vont essayer d’avoir la vraie copie de l’indépendance parce que celle qu’on nous a donnée en 1960, c’est la photocopie », a conclu l’artiste.
Moriba DIAWARA
Source : LE COMBAT