« Les responsables du RPM étaient présents, les responsables de la majorité présidentielle étaient présents, tous les responsables de l’opposition étaient présents. C’est ce que nous avons voulu montrer. Donc prions encore pour la patrie, les ennemis du Mali sont en train de brûler le pays, ils enflamment notre nation.
Donnons-nous la main pour faire face à cela. Aujourd’hui, ce n’est pas le moment de critiquer le gouvernement, nous pensons que ce qui s’est passé (attentat du 18 janvier à Gao) est inadmissible.
C’est le sang de nous tous qui a coulé : il y a parmi les victimes des Bambara, des Soninké, des Sonrhaï, des Peul, des Imghad, des Idnane, des Iforhas et des Arabes. Donc nous devons montrer notre unité ; le moment viendra où nous allons chercher à savoir comment résoudre le problème, mais ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut critiquer. Ce n’est pas un jour pour analyser.
Le sang versé nous interpelle tous. Il interpelle en particulier la CMA qui a pris des engagements à Ouagadougou en juin 2013, reconnaissant l’intégrité du territoire national et qui a confirmé ses engagements à Alger, dans l’accord d’Alger. Alors le sang versé le 18 janvier doit nous doit nous amener à marcher à cadence accélérée vers la réunification du territoire pour que Kidal revienne au Mali. Les troupes du Nord sont interpellés, la CMA en tête».