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Terrorisme : La Force de libération du Macina, la nouvelle terreur

Selon Human Rights Watch, dans le Centre du Mali, un groupe armé islamiste, appelé la Force de libération du Macina, a commis de graves abus au cours d’opérations militaires contre les forces de sécurité maliennes. Les assaillants ont exécuté sommairement au moins cinq hommes soupçonnés d’avoir travaillé comme guides ou d’avoir fourni des informations à l’armée. Depuis janvier 2015, ils ont attaqué plusieurs villes et villages dans les régions de Mopti et Ségou, dans le Centre du Mali. Parmi les villes attaquées figurent Nampala, Tenenkou, Dioura, Boulkessi, Gathi-Lemou et Dogofry.

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Des témoins ont raconté que des combattants de ce groupe ont traîné le chef d’un village près de Dioura hors de sa maison avant de l’exécuter, et qu’ils ont abattu un autre homme un jour de marché dans un village près de Nampala. Le groupe a également incendié plusieurs bâtiments du gouvernement local et a détruit une tour de communication. Lors des réunions publiques et dans des tracts distribués dans les villes et les villages, le groupe a menacé de mort la population locale si elle collaborait avec les forces françaises, le gouvernement ou la mission de maintien de la paix de l’ONU.

Des témoins ont raconté à Human Rights Watch que la vaste majorité de ses combattants semblaient être des Peuls venant d’un groupe armé islamiste allié soit au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), soit à Ançar Eddine. Certains témoins ont dit avoir entendu les hommes armés se désigner comme la Force de libération du Macina, en référence à une région du Centre du Mali.

Cette nouvelle zone d’opérations d’un groupe armé islamiste a suscité une peur considérable au sein de la population, et a conduit à la fuite de nombreux représentants du gouvernement local, y compris des administrateurs, des maires, des chefs, des enseignants et des juges.

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VIOLATION DE DROITS DE L’HOMME

 

Les FAMa accusées d’actes de torture

L’armée malienne et les autres forces de sécurité ont répondu aux attaques par des opérations militaires qui ont entraîné des actes de torture et d’autres mauvais traitements, des vols et des allégations d’arrestation arbitraire, selon les témoignages de nombreux témoins et victimes recueillis par Human Rights Watch.

Un enseignant coranique âgé d’environ 70 ans a montré à Human Rights Watch sa robe tachée de sang et a raconté que les soldats l’avaient battu en détention : « Dès le moment où j’ai été arrêté dans mon champ, j’ai été brutalisé… dans le camion et dans le camp. Ils [les soldats] m’ont donné des coups de pieds et de poings et ont forcé 18 d’entre nous à boire de l’urine. À cause des coups, j’ai eu du sang dans les urines pendant plusieurs jours ».

 

Source: L’Indicateur du Renouveau

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