Dans ce contexte tendu où les intégrités physiques sont parfois atteintes, le pire a failli se produire du côté de Tombouctou. Le numéro 1 de l’Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) sur place s’était retrouvé face à des bandits armés.
La dérive sécuritaire a pris de l’ampleur ces derniers temps. Avec les attaques communautaires du côté de Mopti qui minent le pays dans un contexte de deuil national, le pire a failli arriver du coté de Tombouctou récemment.
Un assassinat programmé a été déjoué par le Secrétaire général du parti le plus implanté du Mali notamment l’ADEMA. Ce dernier connu sous le sobriquet de JANSKY était face à des hommes en armes. Ils comptaient bien attenter à sa vie en ce milieu de mois de mars.
La scène se serait passée en plein cœur de Tombouctou au quartier de Koira-tao. Dans une ruelle qu’il fréquente quotidiennement, JANSKY a fini par être au cœur d’un guet-apens. Un 4×4 lui avait barré la route le sommant de s’arrêter. Alors qu’il essaie de se tirer d’affaire, des coups de feu à son endroit pleuvent de partout. Stoppant un moment son élan de survie, il finit par tenter le tout pour le tout. Une action qui rencontrera des puissants tirs de rafales contre son véhicule mais ne l’empêchera pas d’aller au bout de son objectif recherché.
Le président de la section ADEMA de Tombouctou regagnera son domicile indemne après cette mésaventure.
Par contre, son véhicule qui fut arrosé lors de la rencontre inattendue avait plus d’une dizaine d’impacts de balles. Si l’identité des auteurs de la tentative d’assassinat reste encore inconnue, les autorités compétentes ont été saisies.
Dans les 24 heures qui suivront l’embuscade, la gendarmerie de Tombouctou fut approchée pour déposition du miraculé. Une enquête est menée dans ce sens afin de tirer au clair les motifs de cette chasse à l’homme, où il était la proie. Pour l’heure, le délégué attitré du Comité Exécutif de la ruche préfère ne pas donner de détails sur la question et dit attendre les conclusions de l’enquête.
Néanmoins, les rumeurs et spéculations vont bon train à Tombouctou. Il nous revient que le découpage administratif pourrait être la raison de son exécution programmée. Lors des assises sur la question la même semaine, JANSKY n’a pas mâché ses mots suite à des divergences de vue. Un clash verbal aurait eu lieu entre lui et les émissaires de la CMA qui voyaient autrement le découpage territorial. Cette altercation en public pourrait bien être le principal motif de la mise en cause de son intégrité physique.
Aux enquêteurs de situer l’opinion sur les suites de cette affaire. JANSKY sait désormais à quoi s’en tenir et qui éviter en cette période où le contexte reste sensible surtout que les liquidations physiques sont devenues légion.
PAR BAMOISA
Source: Nouvel Horizon