Le Haut représentant du président de la République pour la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation a initié une médiation pour tenter de réconcilier les groupes armés qui se disputent le contrôle de la ville de Kidal.
Après une première rencontre de prise de contact le vendredi 12 août dernier, les leaders de la Plateforme et de la CMA devaient se retrouver les jours suivants en présence du général Mahamadou Diagouraga, et des représentants de la médiation internationale.
Plusieurs rencontres préliminaires ont été nécessaires pour préparer la séance plénière du mardi dernier dont l’objectif était de recueillir les réactions des deux mouvements sur le document de «l’Agenda pour la gestion de la situation à Kidal », préalablement soumis à leur attention.
D’après un communiqué publié par la médiation, les représentants des mouvements ont unanimement accepté le principe de discuter autour des quatre points suivants : la gestion de la situation sécuritaire dans la région de Kidal ; la cohabitation pacifique des communautés; l’accélération de la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation; les mesures d’accompagnement aux niveaux national et international. « Les représentants des mouvements, dans un esprit empreint de franchise ont fait part de leurs commentaires, observations et propositions », souligne le communiqué.
Le Haut représentant du chef de l’Etat et les membres de la médiation internationale, poursuit le communiqué, ont salué les efforts accomplis par les deux parties ainsi que leur sens de responsabilité et se sont félicités de la convergence de vues constatée entre elles. « Ils ont en outre convenu avec les représentants de la CMA et de la Plateforme d’approfondir les discussions dans des travaux de groupes prenant en charge, concomitamment, l’ensemble des points soumis », peut-on lire dans le communiqué qui ajoute que sur la question spécifique de la cohabitation pacifique entre les communautés, les mouvements ont proposé l’implication de personnes ressources à désigner par chaque partie.
« Le Haut représentant et la médiation internationale ont encouragé les représentants des mouvements signataires à maintenir le calme observé sur le terrain dans l’intérêt supérieur des populations et pour permettre aux discussions en cours à Bamako de se poursuivre dans un climat apaisé », conclut le communiqué.
Source : L ‘Essor