Le coup d’envoi de la 17è édition de l’étape bamakoise du circuit international, Prize money a été donné hier au Tennis club de Bamako (TCB). Au total, 40 joueurs et joueuses issus de 5 pays sont en lice pour les titres du trophée du Simple Messieurs et du Simple Dames. Avec 31 porte-drapeaux dont 8 dames, le Mali fournit le plus gros contingent, devant le Burkina Faso (5), la Côte d’Ivoire (2), le Togo et la France (1) chacun.
L’étape bamakoise du circuit qui intervient après celles de Nouakchott (19-22 octobre) et Dakar (25-28 octobre), est dotée de 4500 dollars (environ 2.250.000 F cfa). La Fédération malienne de tennis (FMT) précise que cet argent provient du financement de la Fédération internationale de tennis (ITF) et du Comité national olympique et sportif (CNOS). Le vainqueur du Simple Messieurs empochera une enveloppe de 400.000F cfa, contre 300.000F cfa pour la joueuse qui remportera le Simple Dames. Les deux grands absents de cette 17è édition du circuit international sont les vainqueurs de la précédente édition, à savoir le Burkinabé Jonas Kangabéga et la Sénégalaise Sokona Diata.
Côté malien, on note également une absence de taille : Seydou Diallo le vainqueur de l’édition de 2012 qui a déclaré forfait pour cause de blessure. Excepté Seydou Diallo et dans une moindre mesure, Sékou Dramé qui a semble-t-il pris sa retraite, tous les grands noms du tennis national sont là. Entre autres on peut citer les frères Bagayoko (Dramane et Abdoulaye), Amadou Diarra, Batiékoro Keïta, Batourou Touré, Kadia Dabo, Aïchata Keïta. Cette année, le tournoi est placé sous le signe du renouveau et la Fédération malienne de tennis fonde de gros espoirs sur nos mousquetaires qui ont passé six longs mois sans participer à un tournoi d’envergure.
Depuis le lancement de la compétition en 2000, les joueurs maliens sont montés six fois sur la plus haute marche du podium. Sékou Dramé a été le premier Malien à inscrire son nom au palmarès du tournoi en 2002 et un an plus tard (2003), Yaya Traoré offrira son deuxième trophée au Mali. Après ces deux sacres, il faudra attendre sept longues années (2010) pour voir le Mali renouer avec le trophée à la faveur des victoires de Madou Keïta et Mamadou Maxime Kouyaté. Dans la foulée de cette double victoire, Batiékoro Keïta s’impose à son tour en 2011, avant de passer le relais à Seydou Diallo (2012) qui le transmettra à Sékou Dramé vainqueur de l’édition de 2013.
Depuis cette date, aucun joueur malien n’a été sacré et tous les supporters espèrent qu’à défaut des deux trophées, un joueur ou une joueuse malienne se hissera sur la plus haute marche du podium, samedi au Tennis club de Bamako. Le bouquet final (Simple Messieurs) est placé sous la présidence du ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo qui aura à ses côtés le président de la Fédération malienne de tennis (FMT), Mohamed Oumar Traoré, le patron de la ligue de tennis du district de Bamako, Birahim Diouf et les représentants du Comité national olympique et sportif (CNOS) et de Sotelma-Malitel, les deux sponsors de la fédération.
S. B. TOUNKARA
Source : L’ Essor