Après l’opération historique Sotelma-Malitel et le deuxième Ikatel devenu Orange-Mali, un troisième opérateur a du mal à prendre ses marques au Mali. La course est cependant engagée entre Planor Afrique-SA d’Apollinaire Compaoré du Burkina-Faso et Cessé Komé du Mali. Qui aura le dernier mot ?
Parmi les dossiers financiers qui ont défrayé la chronique au cours de la transition dans notre pays, qui a pris fin le 4 septembre dernier, figurent sans doute celui de la troisième licence téléphonique. Ce dossier connait aujourd’hui un regain d’attention car le délai imparti à Planor Afrique-SA d’Apollinaire Compaoré du Burkina-Faso pour s’adjuger le marché s’épuise le 13 novembre prochain. Une porte ouverte à l’annulation de l’appel d’offres de la troisième licence. Et ce sont 22 milliards de FCFA qui sont en jeu
Pendant la transition dirigée par un Triumvirat Dioncounda-Diango-Sanogo, en dessous de la bataille de titan que se sont livrée les deux opérateurs (Planor Afrique-SA d’Apollinaire Compaoré du Burkina-Faso et Cessé Komé du Mali) qui prétendent à la licence, il a été question de collusion en haut lieu, des connexions militaro-civiles et gouvernementales en faveur du premier. Alors, à l’heure de la légitimité gouvernementale issue de l’élection, IBK mettra-t-il les pendules à l’heure ?
Pendant toute l’attente, le gouvernement de transition dirigé par Diango Cissoko n’a jamais apporté la preuve de la défaillance de Komé, de son refus de signer les offres techniques et financières, et du paiement par Planor Afrique-SA d’Apollinaire Compaoré des 22 milliards dus.
Qui avait intérêt à l’éviction de l’opérateur économique malien Cessé Komé qui avait pour autant affirmé sa solvabilité ?
B. Daou
Source: Lerepublicainmali