Des agents du troisième opérateur de téléphonie globale viennent de repérer plusieurs sites devant accueillir les installations techniques de la société. Cerise sur le gâteau : d’autres grandes actions seraient envisagées pour marquer la présence d’Alpha Télécom au Mali.
Le troisième opérateur de téléphonie globale au Mali, Alpha Télécommunication (Atel-SA), poursuit inexorablement son implantation dans notre pays. En effet, après la visite des agents de la direction technique, d’autres agents viennent de séjourner dans la capitale malienne. Dans le but, selon nos informations, de réparer différents sites susceptibles d’héberger les installations techniques de la société Atel-SA.
Vraisemblablement, selon les renseignements glanés auprès des agents de la direction technique, Alpha Télécom aurait déjà repéré au moins trois sites d’implantation. Toutes choses qui donnent un coup d’accélérateur au processus d’installation du troisième opérateur de téléphonie globale au Mali. Il nous revient, d’autre part, que l’opérateur va ouvrir très prochainement un bureau de représentation à Bamako, pour ainsi marquer d’une pierre blanche sa présence au Mali.
Toujours selon les informations que nous avons reçues, cette représentation est en fait un bureau d’accueil pour donner toutes les informations utiles aux Maliens, dont l’impatience pour accueillir le nouvel opérateur ne se dément point. D’autant que la présence d’un autre opérateur est synonyme de réduction des coûts des produits et services fournis par les Sociétés de téléphonie.
Au demeurant, le processus d’installation d’Atel-SA bénéficiera sans doute de l’accompagnement des autorités maliennes, à travers l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des postes/Tic (AMRTP) et sa tutelle, le ministère de la Communication et des Nouvelles technologies de l’information.
Pour rappel, Atel-SA est sorti mieux-disant du processus d’attribution de la troisième licence de téléphonie globale, avec une offre deux fois supérieure à celle de son poursuivant immédiat.
A ce jour, elle s’est acquittée de toutes ses obligations contractuelles, en l’occurrence le paiement intégral du coût de la licence soit plus de 55 milliards de F CFA. Selon ses responsables, Atel-SA entend tout mettre en œuvre pour respecter scrupuleusement le cahier des charges qui le lie l’Etat malien.
Ousmane Daou
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau