Selon un site d’information, Kibaru africa, la visite au Tchad du Premier ministre Boubèye Maïga, annoncée pour le 22 janvier passé, avait fait l’objet d’intenses tractations et de pressions dans les coulisses du pouvoir. Le président tchadien, en tant que facilitateur, devait à cette occasion favoriser un rapprochement entre Tel-Aviv et Bamako. Le refus des milieux religieux maliens et l’indignation des chancelleries arabes à Bamako auraient fait reculer les autorités maliennes. Lesquelles semblent ne pas renoncer à l’éventualité d’un rapprochement, après l’alléchante proposition d’Israël de 20 millions d’euros d’appui budgétaire au gouvernement malien. En tout cas, le président IBK aurait ordonné la reprise des discussions sur la faisabilité du voyage. Par ailleurs, Paris redouterait les conséquences sécuritaires d’un tel rapprochement sur le Mali.
404 ex-combattants déclarés inaptes à Mopti
Le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) a pu démarrer dans la région de Mopti. Il a pour but d’inviter les groupes armés du centre à déposer leurs armes obtenues de façon illégale pour qu’enfin, la paix puisse régner et qu’ils soient eux-mêmes pris en compte par le DDR. Déjà, 5 mille combattants ont pu être enregistrés. Quant aux armes, plus de 800 armes de guerre, 2 fusils de chasse et armes traditionnelles et 2 grenades ont été récupérés, aux dires d’Oumar Dicko, coordinateur du processus DDR. À s’en tenir à ses dires, le camp de Mopti, servira à abriter les éléments enregistrés. Par ailleurs, ils étaient 1725 à avoir été enregistrés sur lesquels 899 ont été déclarés aptes et 404 inaptes. Il s’agit des ex-combattants issus des mouvements signataires dans les différents bataillons du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc), concernés par le processus de DR/intégration accélérée.
Comité d’experts : le 1er avril comme objectif final
La remise de l’avant-projet de loi constitutionnelle, dont la rédaction incombe au comité d’experts mis en place par un décret en date du 12 janvier, est prévue pour ce 1er avril. En amont, le comité d’experts annonce vouloir faire des consultations et fora citoyens, impliquant tous les groupes de citoyens organisés. Ne seront pas moins importants dans ce processus, les acteurs sociopolitiques, les mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, mais aussi les partenaires techniques et financiers, les institutions et organisations internationales accréditées au Mali, les directeurs et rédacteurs en chef des organes de presse privés et publics et des correspondants des médias internationaux. Si la méthodologie du comité d’experts paraît limpide, tous les acteurs ne semblent pas enthousiasmés par cette réforme constitutionnelle, en raison de l’absence de concertations en amont. Écueil.
La Rédaction
Source: Nouveau Réveil