Pendant la crise de 2012, certains militaires (désintégrés) avaient rejoint la rébellion, et d’autres mouvements armés. Nombreux sont ceux qui ont fui le pays pour trouver refuge dans les pays voisins. A ce jour près de 600 militaires déserteurs de l’armée malienne ont répondu positivement à l’appel du gouvernement pour revenir dans les rangs. Dans un premier temps, ils seront regroupés en plusieurs endroits du pays, pour une « remise à niveau ». Selon des sources militaires officielles, les officiers sont regroupés à Bamako dans un camp militaire et les sous-officiers, dans une garnison à Markala, dans la région de Ségou. Des témoins parlent « d’hommes décidés à faire la paix ». Les 600 militaires de retour subiront dans un premier temps une « remise à niveau ». Ils vont suivre un « recyclage » avant leur redéploiement, explique un haut gradé malien. Dans un second temps, ils seront redéployés pour ceux qui n’ont pas encore l’âge de la retraite. Certains d’entre eux iront probablement grossir les rangs des troupes du G5- Sahel. Quasiment tous originaires du Nord, ils connaissent le terrain. Pour certains, ceci peut constituer « un avantage » dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Les mouvements armés signataires de l’accord de paix en conclave sur la question, se disent satisfaits du retour de ces militaires déserteurs, car cette action participe à la nouvelle « armée reconstituée » affirment-ils.
Seulement voilà : ces déserteurs doivent désormais se sentir malien et défendre la patrie.
Accord de paix :
Des « progrès » réalisé, selon un rapport…
Des “progrès” ont été réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, selon un rapport sur l’état de la paix et de la sécurité en Afrique, présenté lors du 32ème Sommet de l’Union africaine (UA) dont les travaux se poursuivaient, le lundi dernier, à Addis-Abeba. « La situation politique au Mali continue à être dominée par la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger », ajoute le rapport présenté par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA.
Dans ce contexte, “des progrès ont été réalisés dans le cadre de la mise en œuvre dudit Accord avec notamment l’approbation, le 22 novembre 2018, par l’Assemblée nationale malienne du projet de loi qui proroge de six mois le mandat des parlementaires et qui ouvre la voie à l’adoption de réformes institutionnelles et constitutionnelles préconisées par l’Accord notamment la poursuite du processus électoral”, note le rapport, rappelant que des élections présidentielles “se sont respectivement tenues le 29 juillet et le 12 août et que le Président sortant a été réélu par 67% des votants”.
Menaka :
Les FAMAs de retour à Andéraboukane
L’armée malienne signe son retour à Andéraboukane. Après sept ans d’absence, les FAMAs sont arrivés, le lundi dernier, dans cette localité située à 95 km au sud de la ville de Menaka. Un retour qui pourrait être un tournant décisif dans la sécurisation de cette partie du Mali frontalière du Niger.
En Janvier 2012 les militaires maliens d’Anderamboukane face à des groupes armés rebelles appuyés par les terroristes et confronté à un manque de moyens pour combattre étaient obligés de replier sur le Niger. Depuis cette date le camp est devenu désert. Conséquence : plus des trois quarts de la population était obligés de se réfugier dans différentes villes du Niger.
Au bénéfice des accords d’Alger et des différentes rencontres, ce sont les mouvements qui assuraient la sécurité des personnes. L’administration est restée dans la ville de Menaka et n’y est pas rentrée comme celle de tous les autres cercles. Le retour desFAMAs permettra non seulement de redonner confiance aux populations dont beaucoup sont revenues mais aussi et surtout faciliter le retour de l’administration. Interrogé sur la question en début d’année, le gouverneur de la région avait affirmé que l’Etat travaillait à comment installer les FAMAs à Anderamboukane pour permettre le retour de l’administration. C’est donc chose faite aujourd’hui. Anderamboukanefaut-il le rappeler est à 15 km du premier village Nigérien. Son camp a été ouvert aux premières heures de l’indépendance.
Gao :
Les agents du Cscom attaqués
Des agents du Centre de santé communautaire de Bazi-Gourma à Ansongo ont été attaqués, le lundi dernier, par deux bandits armés non identifié sur une moto. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines, mais la moto du chef de poste a été emportée. Les forces de sécurité présentes dans la zone ont engagé des poursuites.
Macina :
Mamadaga : l’armée intervient après une attaque
A Macina, des hommes armés non identifiés ont attaqué, la semaine dernière, le village de Mamadaga dans la commune de Diafarabé. Selon des sources locales, plusieurs personnes ont été blessées dont un cas grave. Ces blessés ont été admis au centre de santé de Macina. L’armée malienne est intervenue pour libérer le village. Les enquêtes sont en cours.
Banamba :
Lutte contre la mortalité infantile
Lutter contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto juvénile à Banamba. C’était l’objectif d’une mise à niveau organisée par le programme Sayana press. Plus d’une vingtaine des prestataires du district sanitaire de Banamba ont pris part à la formation.
La Rédaction
Source: L’Aube