Après le décès d’Idriss Déby Itno, le Tchad était tombé dans une zone de turbulence. Des Tchadiens étaient descendus dans les rues pour réclamer une « transition civile et démocratique ». Des manifestations qui ont été « violemment réprimées » par les forces de l’ordre.
Au cours de ces mobilisations, plusieurs morts auraient été enregistrés. La France condamnait ces répressions. Selon Philippe Larochelle, l’avocat des organisations ayant déposé la demande d’enquête sur la table du procureur, le mois dernier, « les crimes de guerre qui étaient déjà commis dans le cadre des affrontements avec Boko Haram ou avec les forces du Fact, se portent maintenant sur la population civile elle-même ».
Cette demande d’enquête est l’œuvre de quatre organisations des droits de l’homme, dont deux organisations tchadiennes, la LTDH et la CTDDH, selon la RFI. Philippe Larochelle, au micro de nos confrères de RFI, rassure : « Notre demande repose sur de nombreuses preuves […] ». Il demande toutefois des mesures de protection « pour les victimes et les témoins », rassure Philippe Larochelle au micro de confrères de Radio France Internationale. Avant de demande toutefois des mesures de protection « pour les victimes et les témoins »
F. Togola