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Taoudéni: une région touristique et riche en minerais

Les nouvelles régions de Taoudéni, Ménaka, Tessalit ont des sous-sols riches en minerais. Ainsi, ces régions pourraient devenir de véritables pôles d’attraction, notamment par les signatures des conventions pour l’exploration des énergies fossiles. Le réaménagement du système des lacs (le lac Faguibine), véritable zone agro-pastorale constituerait un levier économique pour la région.

Création du CNT: La société malienne trop corrompue pour voir clair

Le comportement d’une partie des populations maliennes évoquées par la presse (corruption, clientélisme, népotisme) y compris les classes moyennes et supérieures citadines et le laxisme de l’État ont atteint un niveau tel que beaucoup se sont réjouis du coup d’État contre le président Ibrahim Boubacar Kéita, le 18 août 2020. Le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) qui a demandé et obtenu la démission du régime IBK s’est vu confisqué sa victoire par les militaires venus «parachever» la lutte. Pour défendre la patrie, il faut une société civile forte et une presse forte. Les Maliens sont divisés sur cette question de politiciens véreux et de militaires corrompus. Entre le politique et le militaire, c’est le patriotisme qui compte.

Le redressement de la démocratie est une nécessité absolue pour le pays et dénonce ainsi le chaos national entraîné par le laxisme et la gabegie du régime IBK issu du système ADEMA-PASJ (Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice). La naissance d’une Assemblée constituante comme organe pour soutenir la transition n’est plus une obligation. Les obligations sont l’audit de la nation et la tenue d’une conférence nationale. Après un putsch, c’est un rassemblement de tous les fils du pays pour un nouveau départ. Le colonel Assimi Goïta et Bah N’Daw doivent se soumettre à ce verdict de la Cour des Maliens.

Élections au Mali: les Maliens ne votent pas en réalité (taux de participation 23%)

Selon Gilles Yabi, directeur de projet Afrique de l’Ouest à International Crisis Group (ICG): «lors de l’élection présidentielle d’avril 1992, la première nouvelle ère démocratique, le taux de participation n’a été que de 23,59% au premier tour.» La participation aux différents scrutins présidentiels, de 1997, 2002 et 2007 n’a jamais atteint 40%: les coups de force sont toujours possibles dans la région, notamment parce que la constitution d’une démocratie électorale ne garantit pas une consolidation de l’État. Autrement dit, la démocratie consensuelle dont s’enorgueillissait le Mali et que célébraient les médias et les institutions internationales n’était pas solide. Il est indéniable que des collusions s’opèrent entre des franges de la classe politique, de certains médias, du monde des affaires économiques et des militaires; et ceci a de quoi inquiéter les promoteurs d’un véritable État démocratique. Toutefois, si la communauté internationale a vigoureusement condamné le putsch de mars 2012, force est de reconnaître que de nombreux responsables politiques et militaires ont plus ou moins apporté un soutien relatif aux auteurs du coup d’État. Selon leur dire, il a permis de mettre fin au régime de prébendes du président Touré.

Quant à celui du 18 août 2020, l’armée a mis fin à la promotion d’un homme et son clan. Le Mali n’est pas à l’abri d’un autre putsch. Toute la chaîne politique est corruptible (sabordage de partis politiques, nomadisme).

Rassemblées par la Rédaction

Source : L’Inter de Bamako

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