Le président béninois Patrice Talon a finalement donné son avis sur la situation dans l’espace CEDEAO, après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’organisation.
Lors d’une conférence de presse ce jeudi 8 février, Talon a déclaré : «Les sanctions ne sont pas faites pour durer dans le temps. Nous sommes les premiers à vouloir que les sanctions s’arrêtent. S’il faut arriver à la division des peuples, il faut tout laisser tomber, faire la paix entre les organes pour préserver la paix entre les peuples».
Le Bénin a été l’un des pays les plus stricts dans l’application des sanctions contre les pays du Sahel, en fermant sa frontière avec le Niger et en suspendant les importations de marchandises transitant par le port de Cotonou.
La levée de la suspension des importations fin décembre a été un premier pas vers l’apaisement, mais la déclaration de Talon aujourd’hui est un signe clair que le Bénin est prêt à aller plus loin pour sortir de la crise.
Info Matin