Le Système de transfert automatisé et de règlement de l’Union économique monétaire ouest africain (Star-Uemoa) compte 132 participants, à fin décembre 2018, contre 127 l’année précédente. «En 2018, le nombre d’opérations réglées dans STAR-UEMOA est ressorti à 924.404 pour une valeur de 511.588 milliards, soit une hausse de 11,48% en volume et une baisse de 5,35%en valeur par rapport à l’année 2017 », renseigne la Bceao dans un document consulté par le Journal de l’économie malienne (Lejecom).

Selon le document, les échanges inter-pays au sein de l’Union économique monétaire ouest africain(Uemoa) ont été portés à 354.120 opérations pour une valeur de 35.120 milliards en 2018, s’établissant ainsi à 38,38% du volume global des opérations traitées dans STAR-UEMOA. Comparée à 2017, une évolution favorable de 2,62% en volume et une baisse de 1,08% en valeur des opérations inter-pays sont notées.

Quant au  Système interbancaire de compensation automatisé de l’Uemoa (Sica-Uemoa), il  compte 140 participants, à fin décembre 2018, contre137 en 2017 parmi lesquels les banques, la Bceao ainsi que les Trésors publics du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal.

«Au cours de la période sous revue, le volume des échanges s’est établi à 14.536.605 opérations pour un montant de 56.394 milliards. L’activité de SICA-UEMOA a été marquée par des augmentations respectives de 6,68% du volume des paiements compensés et de 16,04% de leur valeur par rapport à 2017. La croissance de la valeur des opérations compensées a été particulièrement dynamique en Côte d’Ivoire (+35,06%), en Guinée Bissau (+20,19%), au Burkina (+15,01%) et au niveau sous régional (+19,31%) », renseigne l’institut d’émission.

Il souligne que les échanges inter-pays constituent 1,46% de la valeur globale des transactions de l’Union en 2018 contre 3,46 % en 2017. En ce qui concerne la répartition des supports des paiements traités dans le système de télé-compensation, la part relative en volume des virements est ressortie en hausse de 3,17% à la différence des chèques qui ont enregistré une régression de 3,23%, confirmant une tendance observée depuis deux ans.
Adou FAYE