Dans la Ghouta orientale, ce sont près de 80 civils qui ont trouvé la mort dans des raids imputés à la Russie, alliée du régime syrien.
Au moins 27 civils, dont cinq enfants, ont été tués vendredi dans des tirs d’artillerie des forces turques sur la ville d’Afrine, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). « Il y a des combats à la périphérie nord de la ville », a précisé l’OSDH au sujet de l’offensive turque contre l’enclave kurde du nord-ouest syrien.
La ville d’Afrine est quasi encerclée par les forces pro Ankara, à l’exception d’un unique couloir utilisé par les civils qui fuient par millier la cité en direction du sud de l’enclave. Ce couloir leur permet d’atteindre des zones tenues par le régime syrien.
Plus de 20 000 civils ont ainsi pu fuir Afrine en 24 heures pour échapper aux bombardements, selon l’OSDH jeudi. L’ambassadeur syrien à l’ONU évoque lui le double de départs vendredi. A bord de pick-up, de nombreuses familles, notamment des enfants et des personnes âgées, ont quitté la ville. Ceux qui restent souffrent de la pénurie d’eau.
Menée depuis le 20 janvier avec des rebelles syriens, vise à chasser de la région d’Afrine la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) qu’Ankara qualifie de « terroriste ». Ces combattants kurdes sont considérés comme des alliés précieux par dans la lutte contre Daech.
Le Parisien