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Syndicats de l’Éducation/ Gouvernement : Une trêve de 7 jours malgré le blocage autour de quatre points

Sur 10 points de revendications, le blocage se situe au niveau de quatre (4). Il s’agit de la prime de logement ; de la relecture immédiate du Décret n° 529/PRM du21 juin 2013 portant allocations d’indemnités au personnel chargé de l’organisation des examens et concours professionnels en ses Articles 1,2 et 3 ; de l’annulation des décrets n° 2018/0800 PRM du 19 octobre 2018 fixant les attributions spécifiques des membres du gouvernement et n°2018/0801 portant répartition des services publics entre la primature et les Départements ministériels et  de l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités aux services centraux de l’État. D’où une trêve de 7 jours à partir d’aujourd’hui, lundi 4 février 2019. Pour les Responsables des syndicats signataires de l’Éducation, cette trêve est une preuve pour la recherche d’un dénouement heureux de la crise.  

Certes, les syndicats de l’Éducation et le Gouvernement n’arrivent toujours pas à s’accorder définitivement sur les points de revendications. Ce qui explique les nombreux de grèves. Mais, l’espoir est permis, vu le début d’ente qui commence à s’instaurer entre les deux parties.

Suite à l’échec des négociations avec le Gouvernement, les syndicats de l’Éducation signataires du pacte su 15 octobre 2016, ont observé une grève de 240 heures, du lundi 28 au vendredi 1er  février 2019. Puis il y avait eu un autre préavis de grève de 312 heures prévu pour la période du mercredi 13 février au vendredi 15 février 2019, puis du lundi 18 au vendredi 22 février 2019 et du lundi 25 février au vendredi 1er  mars 2019. C’est ce qui  commence à faire bouger les lignes. Une situation qui inquiète davantage les parents d’élèves comme l’atteste la sortie de Kayes, le 23 janvier, pour manifester contre l’attitude irresponsable et éhontée  du Gouvernement du Hérisson dont la stratégie politique est de tout saboter puis venir en sauveur. Ce, puisqu’IBK est devenu un Président  de la République de nom seulement.

Ensuite, le 24 janvier 2019, ce fut le tour de Sikasso de hausser le ton. Enfin, le 29 janvier, les élèves des écoles publiques de Koutiala ont décidé de faire sortir leurs camarades du privé. Le fonctionnement de l’École malienne fait l’objet d’interrogations, sinon de désapprobations, de la part des partenaires et acteurs (enseignants, élèves et étudiants, Administrateurs scolaires, parents d’élèves, professionnels du monde du travail, société civile).

Pour la petite histoire, rappelons que, suite aux tables rondes organisées sur l’éducation, les problèmes suivants ont été évoqués : l’amélioration de l’offre éducative, l’amélioration de la qualité des enseignements et des apprentissages, la gouvernance du secteur, le dialogue social, la relance de l’éducation dans les régions du Nord et du Centre du pays, l’éthique et la déontologie, la gestion des ressources humaines, la gestion de l’école en mode décentralisé. Mais, malgré tout cela, aujourd’hui, au Mali, force est de reconnaitre que l’insuffisance des ressources et les difficultés liées à la gestion  impactent négativement notre système éducatif à travers toutes ses composantes.

Mahamadou YATTARA

LE COMBAT

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