Les Syndicats de l’éducation nationale, pendant de bons moments, sont restés sur leur position. En effet, après la nomination du nouveau gouvernement, cette Synergie avait donné sa voix d’accompagnement, mais à condition que ses doléances soient satisfaites.

Les Syndicats de l’éducation subissent en évidence d’énormes conséquences face à leur condition de vie et de travail et de façon durable. La même situation avait, successivement, menacé l’école malienne et la crédibilité des parents d’élèves pour l’avenir de leurs enfants. Le gouvernement de son côté, tente de gérer la situation, malgré des contraintes qui seraient là, notamment la question de l’économie. Des temps se succèdent, des compromis n’avaient pas pu donner pour une crédibilité, de telle manière que les syndicats, signataires du 15 octobre avaient, à un certain moment, tourné le dos au gouvernement pour anticiper d’autres plans.

Après la mise en place du nouveau gouvernement, les Syndicats sont restés fidèles face à leurs engagements pour la satisfaction de leurs acquis. Lors de la rencontre avec le PM Choguel, les Syndicats décident d’accompagner le gouvernement à condition que leurs acquis soient validés. Tel n’a-t-il pas été relevé lors de la récente rencontre avec la ministre de l’Éducation nationale ?

Les Syndicats de l’éducation sont, à notre humble avis, focalisés, entre dialogue et l’arrêt de travail. Certes, certaines synergies régionales auraient observé un arrêt de travail, au regard de la situation qui menace le secteur de l’éducation.

Pour l’instant, la situation de l’école malienne serait, de part et d’autre, laissée pour une possibilité de dialogue et l’arrêt des cours. Nous profitons pour dire que la généralisation de la grille salariale serait un autre débat entre des Syndicats de la République. Prions que tout se passe dans un compromis dynamique pour l’intérêt général qu’envisage Goïta.
À suivre…

Lassana Sow

Source : LE COMBAT