Divers témoignages apprendront à la patrouille de la police du 3è arrondissement qui est intervenue à temps pour évacuer ce qui restait de lui aux urgences du CHU Gabriel Touré, qu’il s’appelait Mohamed Traoré, âgé de la vingtaine, commerçant présumé, domicilié à Niarela, en commune II.
En tout cas ce n’est pas en faisant son travail de commerçant s’il en était vraiment un, que sa route a croisé celle de la mort cette de dimanche 21 juin 2015. Il était environ 21H quand un étudiant sur sa Djakarta stationna dans le noir du terrain de foot ball appelé « Manterraini » de l’Hippodrome pour répondre à un coup de fil. Pendant qu’il conversait au téléphone, un jeune homme solitaire marche droit vers et sort un tube de gaz asphyxiant pour lui asperger le visage.
Le motocycliste crie au braqueur. Comme à l’appel du tabalé, les jeunes ont afflué de partout. Le braqueur renonce à emporter son butin, préférant prendre ses jambes au cou pour se sauver la tête. Pourchassé par la clameur publique, il est rattrapé peu après et soumis à un déluge de coups de bâtons, de cailloux. Il saignait de partout. Alors que la foule allait le brûler, c’est depuis plusieurs mois la règle malgré la dénonciation de la police, l’équipe de patrouille du 3è arrondissement qui ratissait dans la zone est apparue. Elle a dissuadé la foule de le brûler et a évacué ses restes aux urgences du CHU Gabriel Touré où les médecins ont constaté sa mort. Des témoins l’ont identifié et ses parents ont été informés.
Dénis T Théra
Source: Autre presse