Le fameux communiqué de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a « mis le feu aux poudres ». Malgré le rappel à l’ordre du gouvernement malien, il ne faut pas être surpris de voir une déstabilisation du Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR).
Comme lu, la zone de défense et de sécurité du Gourma semble ne plus être pour le Mali. Autrement dit, à l’Azawad .
Le ministère des Affaires Etrangères a condamné cette décision mais la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) se veut intraitable. Si ce « bras de fer » risque de mettre à mal la prochaine réunion du Comité de Suivi de l’Accord (CSA), les conséquences doivent s’apprécier à un autre niveau.
Il s’agit du processus DDR (Désarmement, Démobilisation et Réintégration) censé déboucher au total sur l’intégration de 1.200 combattants. Bien que ce quota soit défini entre les forces rebelles de Gao, Tombouctou et Kidal, le « bout du tunnel » ne sera pas pour maintenant. À cela s’ajoute l’intégration sociale de 36.000 éléments que coordonne la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA).
Bien que le mécanisme soit encadré par des délégués des deux (02) principaux mouvements et la Société civile des contrées citées, les heurts (…)
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON