Des questions se multiplient au sujet de l’organisation de la Super coupe Assimi Goïta. On sait que le sport a toujours montré qu’il est un phénomène social, qui rassemble et favorise la paix et la cohésion sociale. Mais la Coupe Assimi Goïta semble sortir de ce lot pour devenir une activité lucrative pour les organisateurs. Et qui sont ces organisateurs ? Surprise : il s’agit du puissant DAF de la présidence Ainsi, l’organisation de la coupe Cette organisation échappe aux techniciens, car semble t’il génère des ressources pour les organisateurs.

Des professionnels du sport rapportent qu’à la première édition en 2021, ils s’étaient rapprochés au département des sports pour pouvoir jouer leur partition, Ils ont compris qu’en effet, les cadres du ministère des Sports sont des figurants, qui viennent pour rester des services au patron des finances
de la présidence. En somme, il n’y a aucune lumière sur la gestion des fonds alloués à cette coupe au nom du président de la Transition Assimi Goïta ; personne ne peut dire que le budget de l’organisation coute tant e francs. Bref, seul le chef Tounkara sait combien est injecté et d’où proviennent les fonds.

Les partenaires et les sponsors, c’est lui seul qui les connait. Pour des observateurs, la première édition semblait être un test ou certaines pratiques sont pardonnées, mais au fil des temps, cette pratique est devenue un moyen de se faire de l’argent annuellement au détriment des sportifs et qui engendre
d’énormes soucis au mouvement national sportif. Au même moment, le ministère de la Jeunesse et des Sports a du mal à mobiliser les ressources pour financer les activités des fédérations nationales sportives.

Dans ce contexte, la Coupe AssimiGpïta organisée par le DAF de la Présidence se transforme en une aubaine pour certains qui se frottent les mains à travers l’organisation ainsi que le Staff restreint devenu des propriétaires des chaines de TV et radios au vu et su de tout le monde. Normalement, après
chaque édition, conformément à la pratique du mouvement national sportif, un compte rendu s’impose aux organisateurs, chose qui n’a jamais été faites. Mais le sport et le silence ne riment pas. On apprend ainsi qu’après chaque finale, les membres des sous-commissions sont payés

par espèce en cachette, son état de payement, ni émargement. Cela a attiré l’attention de fins observateurs. Il s’agit d’une pratique qui sème le doute. Puisque le Mali Kura exige la transparence à tous les niveaux, même sur la Colline, il urge de clarifier cette situation qui joue sur l’image de Koulouba.

La rédaction

Source: La Sirène