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Suite et fin, faites connaissance avec les nouveaux ministres

Modibo Keita : ministre du développement rural 

Le nouveau ministre du Développement rural est détenteur d’un Master en audit et contrôle de gestion de Techno Lab Ista, et d’une Licence en Sciences commerciales et financières, obtenue à l’École supérieure de commerce d’Alger.

Né en octobre 1955, celui qui fut directeur général du Commerce, de la Concurrence et de la Consommation (Février 2013-décembre 2017) a été le négociateur en chef des positions et intérêts du Mali lors des phases préparatoires pour la mise en œuvre de la Zone de libre échange continental africaine (Zlecaf).

Depuis son départ à la retraite en décembre 2017, l’inspecteur des services économiques était conseiller spécial du président du Conseil malien des chargeurs et consultant international. Modibo Keïta a commencé sa carrière professionnelle à la direction nationale des affaires économiques où il sera, successivement. chef d’équipe chargé de l’étude de contrôle et l’analyse des prix (1980-1981), chef de section (1981-1989), chef de section chargé des foires et expositions à la division promotion économique et commerciale de (1990-1992), avant d’être promu directeur régional des affaires économiques du District de Bamako (1992-1998).

Secrétaire général, chargé de coordonner la conception technique et la mise en œuvre des projets infrastructurels et organisationnels au sein du Comité d’organisation de la 22è édition de la Coupe d’Afrique des nations (1998-2002),il devient, en 2003, chef de division législation et concurrence à la direction nationale du commerce et de concurrence à Bamako.

De 2005 à 2011, Modibo Keïta est chef de division commerce extérieur à la DGCC, puis conseiller technique, chargé du commerce extérieur et des négociations commerciales au ministère du Commerce, de l’Industrie et des Investissements (2011-2012). En février 2013, il est nommé directeur national du commerce et de la concurrence, un poste qu’il occupera jusqu’à son admission à la retraite, en décembre 2017. Trilingue, Modibo Keïta parle français, l’anglais et le bambara.

Mme Wadidié Founè Coulibaly : ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille

La nouvelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille est Mme Wadidié Founè Coulibaly. Cette inspectrice de sécurité sociale, née le 27 février 1983 à Dougabougou (Région de Ségou), a fait de brillantes études supérieures sanctionnées par un diplôme universitaire de technologie (DUT), en économie gestion,à l’Université Patrice Lumumba de Moscou (Russie) entre 2003 et 2005. Elle est également titulaire d’un Master en gestion des entreprises et administration.

Mme Wadidié Founè Coulibaly a ensuite suivi une formation en management stratégie, communication et coatching des collaborateurs à Abidjan (Côte d’Ivoire) en décembre 2015, puis un stage de formation sur les technologies de production du coton pour le Mali, organisé par le ministère du Commerce de Chine à Wuhan en septembre 2019.

Mme Wadidié Founè Coulibaly a une riche expérience professionnelle. Elle a officié à la Croix-Rouge internationale à Paris(France) comme bénévole en mai 2009, avant d’entamer un stage à la Mairie de Paris auprès du secrétaire à la jeunesse de ce conseil municipal. En mai 2018, celle qui a hérité du département en charge de la Promotion de la Femme, a été aussi chef de mission du Mouvement «Débout sur les rampants» ou rencontres des communautés des Régions de Kidal, Ménaka, Gao et de la localité d’Aguelhok.

Elle travaillait depuis 2012 à la Caisse nationale d’assurance maladie (Canam) jusqu’à sa nomination comme ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Elle affiche l’ambition de se battre pour l’amélioration des conditions de vie de la femme et de l’enfant, d’accentuer l’autonomisation des femmes et d’amener les associations et organisations non gouvernementales féminines à pousser dans la même direction. Pour Mme Wadidié Founè Coulibaly, les préoccupations essentielles de la gent féminine et des enfants resteront au cœur de ses actionsdans sa nouvelle mission.

Mariée et mère de trois enfants, la nouvelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille est une véritable polyglotte puisqu’elle parlefrançais, anglais etrusse.

Bakary Doumbia : ministre de l’entreprenariat national, de l’emploi et de la formation professionnelle

Né le 2 mai 1956 à Bamako, le nouveau chef du département de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle est ingénieur d’État en agro technologie (équivalent du DEA de l’ISFRA) de l’Institut national de technologie de Voronej (URSS). Bakary Doumbia a fait 30 ans au service du développement rural et local, de la structuration et de la gestion efficace et efficiente des organisations de la société civile.

Avant sa nomination, le ministre Doumbia était le coordinateur général de l’ONG Kilabo, président du Forum des organisations de la société civile du Mali (une plateforme regroupant plus de 50 faîtières). Durant sa riche carrière, le nouveau ministre en chargé de l’Entrepreneuriat national a assuré la présidence du CCA-ONG, du secrétariat de concertation des ONG nationales, de la Fédération des collectifs d’ONG du Mali et du Réseau plaidoyer et lobbying.

Bakary Doumbia est formateur en montage de projets de développement depuis 1998. À ce titre, il a formé en analyse des politiques de développement et en financement du développement ; en contrôle citoyen de l’action publique ; en élaboration de manuels de procédures pour les organisations de la société civile (OSC). À ces multiples compétences, s’ajoutent la formation en planification stratégique, endéveloppement institutionnel et renforcement organisationnel (Diro) des organisations de la société civile; en gestion axée sur les résultats ; en suivi évaluation de projet, en gestion et planification des projets.

Bakary Doumbia a été chercheur en agro technologie à l’Institut d’économie rurale (IER) de 1982 à 1992, membre de la Commission nationale de la société civile pour la résolution de la crise politique de 1997. Il a également a été leader de la commission d’organisation du Forum social mondial de Bamako en 2006 et membre du Conseil économique, social et culturel.

Polyglotte, le nouveau ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle parle couramment bambara, français, anglais et russe.

Bréhima Kamena : ministre de l’urbanisme, des domaines, de l’aménagement du territoire et de la population

Professeur de l’enseignement supérieur, 1er Malien agrégé en droit privé, Bréhima Kamena est le nouveau ministre de l’Urbanisme, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population.

Né le 18 décembre 1970 à Ségou, il a assumé de hautes responsabilités au cours des dix dernières années. Le Pr Kamena fut chef de cabinet du ministre de l’Économie numérique et de la Communication (juillet 2016 à juillet 2017). Auparavant, il fut secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur de décembre 2015 à juillet 2016 ; secrétaire général du ministère des Mines d’octobre 2012 à octobre 2013 ; vice-doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) et de la Faculté de droit privé (FDPRI) de mars 2010 à octobre 2012. Il fut également administrateur provisoire adjoint de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’Université de Bamako de décembre 2008 à mars 2010.

Expert du Programme reconnaissance et équivalence des diplômes-assurance qualité (PRED-AQ) du Cames en 2019, le Pr Bréhima Kamena est également expert revue qualité de l’ensemble des livrables de la mission d’audit de l’organisation, du management du système éducatif et des collectivités territoriales (Cabinet management conseil comptabilité et informatique – M2CI Sarl) en 2019.

Depuis, il est consultant national et international visiblement très sollicité sur les questions juridiques et éducatives. Il a, par exemple, été consultant international pour l’élaboration et l’adoption des textes de création de l’École doctorale commune USJPB-USSGB-ULSHB,en octobre 2020.

Auteur de plusieurs communications scientifiques, le Pr Kamena est le directeur du Groupe de recherches appliquées antenne Lascaux (GRAAL).

Chevalier de l’ordre national du Mali, le nouveau ministre de l’Urbanisme, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population parle français, anglais, russe et bambara.

Modibo Koné : ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable

Le nouveau nouveau ministre en charge de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement, Modibo Koné, est détenteur d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en Hydraulique agricole de l’Ecole inter-Etats d’ingénieurs et d’équipement rural de Ouagadougou (Burkina Faso) et d’Etudes supérieures spécialisées (Dess) en Gestion des entreprises obtenu au Centre d’études supérieures en gestion (Cesag) de Dakar (Sénégal), spécialité management des projets de développement. Auparavant, il avait obtenu son Diplôme d’ingénieur en sciences appliquées en 1983 à l’Ecole nationale d’ingénieurs (Eni).

Le natif de Markala (il est né le 17 septembre 1958) a débuté sa carrière professionnelle à l’Office du Niger en 1984. De cette date à 1995, le passionné de développement durable occupera différents postes de responsabilité : ingénieur d’études, chef de service des travaux de la zone de Molodo, chef de service gestion de l’eau de la même zone, contrôleur de gestion chargé des aménagements et des zones.

Ensuite, le président du Mouvement Modibo Koné (MMK) intègre sur concours la Banque Ouest-africaine de Développement (BOAD) en qualité d’Ingénieur du génie rural, chargé de l’instruction, de l’analyse, de l’évaluation, de la supervision des projets de développement et de l’administration des prêts octroyés aux États membres. A la BOAD, il a été, successivement chef de la mission résidente au Sénégal et en Guinée de janvier 2005 à juillet 2008, directeur du développement rural et des infrastructures (de janvier 2009 à mai 2011) et directeur du département des opérations. Les Maliens ont découvert Modibo Koné en décembre 2015, lorsqu’il a été nommé président directeur général de la Compagnie malienne de développement du textile (CMDT).

Marié et père de cinq enfants, le nouveau ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable parle le Bambara, leFrançais et l’Anglais.

Fatoumata Sékou Dicko : ministre déléguée auprès du premier ministre, chargée des réformes politiques et institutionnelles

Magistrat de son état, la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques et institutionnelles, occupait jusqu’à son entrée au gouvernement, la fonction de procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Commune I du District de Bamako.

Avant d’assumer ses charges de procureur, Fatoumata Sékou Dicko a fait ses preuves dans l’appareil judicaire en occupant les postes de vice-présidente du tribunal de première instance de la Commune V de Bamako de 2008 à 2011 ; de 1er substitut du procureur près le tribunal de première instance de la Commune IV de Bamako de 2004 à 2008. Auparavant, avait été, en 2004, juge d’instruction au tribunal de première instance de la Commune III de la capitale.

Née le 26 février 1971 à Ménaka, Fatoumata Sékou Dicko est titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (DEA), obtenu à l’Institut des sciences politiques, des relations internationales et de la communication (Ispric) en 2012. Bien avant, elle avait décroché un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en droit du cyberspace africain, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal. Elle avait obtenu, en 1995, sa maîtrise en Droit à l’Ecole nationale d’Administration (ENA).

Compte tenu de son brillant parcours professionnel, la ministre déléguée Dicko sera un atout pour réussir l’une des missions essentielles de la Transition : les réformes politiques et institutionnelles. Elle a, en effet,occupé les postesde directrice nationale adjointe de l’Administration de la Justice ; de chef de cabinet du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme (2014-2015) ; de conseiller technique en charge des questions juridiques au ministère de la Communication, des Postes et des nouvelles Technologies et l’élaboration et suivi des textes du secteur des TIC (2011-2014). Fatoumata Sékou Dicko fut également membre du Bureau national de l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) en qualité de Conseiller en charge des questions juridiques.

Chevalier de l’Ordre national,la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques et institutionnelles est mariée et mère de quatre garçons.

Andogoly Guindo : ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme

Le nouveau ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme est en terrain connu. En effet, Andogoly Guindo a passé ces cinq dernières années (2015-2020) au poste de secrétaire général du département en charge de la Culture d’alors. Le nouveau ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie

hôtelière et du Tourisme a également dirigé le Bureau malien du droit d’auteur (BUMDA), de 2011 à 2015. Avant sa nomination au gouvernement, Andogoly Guindo était directeur national de l’administration de la justice et membre du Conseil supérieur de la magistrature.

Né le 31 décembre 1967 à Damassongo dans la Commune de Bamba (Cercle de Koro), Andogoly Guindo a fait ses études fondamentales à Diankabou où il obtient son diplôme d’études fondamentales (DEF) en 1985, avant d’intégrer le lycée privé de Sévaré (Mopti). Après son baccalauréat dans la série Sciences humaines terminal (1988), il fait des études de Science juridique à l’École nationale d’administration (ENA), puis à l’Institut national de formation judiciaire (INFJ) puis à l’Institut des Sciences Politiques, Relations Internationales et de la Communication (ISPRIC) de Bamako où il obtient son Diplôme d’étude approfondie (DEA).

Après, le jeune Andogoly Guindo effectue, successivement des stages à la Cour suprême, au cabinet d’expertise industriel chez AFEX, de courtage en assurance et dans des tribunaux maliens. Il est ensuite juge d’instruction et juge de paix, respectivement à Sikasso, Kayes, Markala, Kolokani et Bla. En 2010, le nouveau ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a participé au Séminaire international de formation sur la mise en application des droits de la propriété intellectuelle tenu à Bamako et à plusieurs séminaires internationaux et ateliers de formation.

Andogoly Guindo a également effectué des stages de formation dans le domaine de la propriété intellectuelle (gestion collective des droits d’auteur et des droits voisins, la gestion de la rémunération pour copie privée etc). Lors de son passage au Bureau malien du droit d’auteur, il a participé à l’élaboration du document cadre de politique nationale culturelle du Mali adopté par le Gouvernement en octobre 2013.

La même année, Andogoly Guindo a été désigné par ses paires Rapporteur général du groupe d’experts de la CEDEAO pour harmonisation du Droit d’auteur. C’est le natif de Damassongo qui a initié en 2019 la loi fixant le régime de la propriété littéraire et artistique en République du Mali. C’est donc un homme d’expérience et un magistrat chevronné qui est désormais à la tête du ministère en charge de de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme.Marié et père de trois enfants, Andogoly Guindo aime …

Youba Ba : ministre délégué auprès du ministre du développement rural, chargé de l’élevage et de la pêche

Né en 1957 à Nioro du Sahel, le nouveau ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, est titulaire d’une maîtrise en Economie et Gestion de l’Ecole nationale d’administration du Mali, obtenue en juillet 1980.

Membre de l’Observatoire des finances publiques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) depuis avril 2014 et du Réseau des praticiens des finances publiques de cette même Union depuis avril 2015, le natif de Nioro du Sahel a occupé plusieurs fonctions au sein de l’administration publique malienne.

De mars 2017 à septembre 2018, il a été ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Mali à Nouakchott (Mauritanie). Chef de la division étude à la Cellule d’appui à la reforme des finances publiques de janvier 2015 à mars 2017, Youba Ba a participé à l’élaboration et à l’évaluation du programme pour la réforme des finances publiques et à la supervision de la formation en ligne sur le budget programme de plusieurs auditeurs dans les pays de l’Uemoa, de juillet à novembre 2016. D’octobre 2012 à mars 2015, le nouveau ministre délégué chargé de l’Elevage et de la Pêche a été cadre à la Cellule d’appui à la reforme des finances publiques chargé du financement de l’économie.

Auparavant, il avait été directeur administratif et financier (Daf) au ministère de l’Education de base, de l’Alphabétisation et des Langues nationales (février 2008 à décembre 2010 puis décembre 2010 à juin 2011), au ministère de l’Education nationale d’avril 2000 à janvier 2008. Directeur national adjoint du budget de janvier 1984 à décembre 1985, Youba Ba avait également occupé le poste d’inspecteur des services économiques stagiaire auprès des chefs d’arrondissement de Faraba et de Dialafara et du gouverneur de Kayes de novembre 1980 à mars 1983.

Chevalier de l’Ordre national de la République du Mali depuis 2002, Youba Ba est le président de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba). Il est marié et père de sept enfants.

Source: Essor
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