Le saviez-vous ? Dans ces deux jours les cartes de recharges orange-Mali sont rares sur le marché malien. Cette pénurie a pour cause l’augmentation du prix du produit de ladite société, à la suite de laquelle les revendeurs de cartes de recharges ont décidé de bouder tout produit en provenance orange –Mali.
Le siège Orange-Mali
On les appelle les demi-grossistes, c’est-à-dire ceux qui commandent à partir de 1 million FCFA. Ce sont eux qui fournissent les détaillants à savoir les boutiquiers de la place. Les demi-grossistes sont fournis par les grossistes. Et les grossistes travaillent par le biais des masters.
Eux les masters, ils ne gèrent que les papiers. Ils sont en contact direct avec la société de téléphonie Orange-Mali. C’e sont eux qui discutent la commercialisation des cartes de recharges avec la société orange. Ce, à travers des contrats.
Récemment les masters ont signé un contrat portant sur l’augmentation du prix du produit orange : désormais la carte de 1000 FCFA qui était vendue par orange à 900 FCFA passe à 930 FCFA. Cependant l’augmentation est consommée à tous les niveaux puisqu’il s’agit d’un produit commun. Par Exemple : « si une carte de 1000 f est vendue entre 900 et 930 f, pour avoir une carte de 5000, il faut multiplier une carte de 1000 F par 5. Si l’augmentation est perçue sur la carte de 5000, elle se répercute automatiquement sur les cartes de 1000 f, 2000 f, 10000 f, 25000 f et même sur les « Zérin ». a expliqué Mohamed Dramé vice-président de l’association des associations des revendeurs AMARCR.
Toujours selon M. Dramé , c’est un problème au niveau de Orange et les masters. Parce que quelque part, s’explique-t-il, il n’y a pas un contrat direct entre les revendeurs et orange. « Donc, notre représentant ce sont les masters, s’ils acceptent de conclure de contrats sans pourtant autant nous consultés, nous supposons que cela est une atteinte à la bonne marche de notre métier. » a martelé M. Dramé.
Selon M. Moussa Doumbia, grossiste de son état, les masters ont été obligés de signer ces conventions sous menace de retirer leur contrat.
En tout état de cause, les revendeurs sont décidés. A la faveur d’une assemblée tenue vendredi dernier à la maison de la presse, les demi-grossistes ont retenu leur mot d’ordre qu’est de bouder le produit orange jusqu’à satisfaction totale. Selon eux, l’autre société de téléphonie peut bien faire leur affaire.
Faut-il le noter, orange est une des sociétés qui a massivement contribué à la lutte contre le chômage au Mali. Pour preuve, ces revendeurs sont aujourd’hui au nombre 1.600 demi-grossistes dont la plupart sont certainement passés par des universités.
Djibi