Pour soutenir les actions du gouvernement et faire des propositions allant dans le même sens, le Comité de soutien à l’action gouvernementale (CSAG) se positionne aujourd’hui comme l’une des chevilles ouvrières. Il a lancé officiellement, samedi dernier, ses activités de 2017.
La cérémonie de lancement a eu lieu à Doumanzana sous la présidence de Makan Diarra, président du CSAG, en présence du parrain du comité, Paul Traoré et les membres du bureau. La mise en place de ce Comité, a précisé son président se justifie par la volonté de ses membres de voir un Mali uni fort.
“Notre message est destiné au peuple qui décide de son destin, mais il s’adresse aussi au gouvernement qui doit trouver des solutions au chômage des jeunes et engager le dialogue pour ramener la paix et la stabilité sur l’ensemble du territoire”, a précisé le président du CSAG.
Le CSAG a invité le gouvernement à relancer l’économie du pays, à entreprendre les réforme économique et institutionnelle visant à renforce la décentralisation et le transfert effectif des ressource aux collectivités territoriales. Au peuple malien, M. Diarra demande de la patience, car “un lendemain meilleur est possible pour notre pays”.
Bien que la demande de la population soit de plus en plus croissante et légitime, le CSAG reconnait que beaucoup a été fait sur le plan macroéconomique, politique, sécuritaire, investissement, agricole, etc.
Pour mieux assurer ce rôle de soutien aux actions du gouvernement, le CSAG prévoit la mise en place des clubs de soutien à l’action gouvernementale dans les quartiers de Bamako et à l’intérieur du Mali.
En mettant en place ce Comité, ses membres entendaient informer et sensibiliser la population sur l’action du gouvernement, faire des propositions pour l’améliorer, rassembler tout le monde au tour de la République, consolider les acquis, etc.
Youssouf Coulibaly
L’Indicateur du Renouveau