Moins de 48 heures avant la déclaration de candidature d’IBK à sa propre succession, une coalition de partis politiques s’est substituée à la CMP pour soutenir IBK. Mais, il se trouve que les organisateurs, le RPM en tête, ont rajouté des partis qui ne sont concernés ni de près ni de loin par cette coalition. C’est le cas du parti APM.
Un désaveu. C’est cela. Modibo Kadjoké, Chef de la mission d’appui à la réconciliation nationale, a fait un communiqué dans lequel il déclare que son parti a été ajouté à la liste des partis de soutien d’IBK sans leur consentement. «J’ai été surpris de voir, dans certaines presses et sur les réseaux sociaux, mon nom parmi les personnes ayant signé avec la plateforme d’alliance électorale et politique de soutien à la candidature d’Ibrahim Boubacar Kéïta». C’est-à-dire que Soumeylou Boubèye et Boucary Tréta ont ajouté son nom sans le consulter. Ils ont peut-être pensé que, parce qu’il occupe un poste grâce à un décret présidentiel, qu’il ne pouvait pas broncher. Ils ont voulu le mettre devant le fait accompli et l’obliger à les suivre comme un mouton de Panurge. C’est méconnaitre quelqu’un qui, pour des soucis de démocratie, a instauré dans son parti une présidence occupée par trois personnes. Un cas unique au Mali où les partis son des patrimoines des Présidents de partis.
Modibo Kadjoké a ajouté qu’il n’a pris part à aucune cérémonie de signature de convention ni reçu de mandat de son parti «APM Malikô» pour le représenter dans une quelconque signature de convention entre APM Malikô et les différents candidats déclarés. Et dire qu’ils avaient eu le toupet de mettre le nom de son parti à la cinquième position.
Mohamed Sangoulé DAGNOKO : LE COMBAT