Patrick Calvar, patron de la DCRI, a dit aux juges qu’il avait reçu des appels de Nicolas Sarkozy en juin 2013 et en janvier 2014, révèle le quotidien. L’ancien président voulait en savoir plus sur l’enquête en cours au sujet d’un éventuel financement libyen de sa campagne en 2007.
C’est un « coup de théâtre », écrit Le Monde, jeudi 15 mai. Patrick Calvar, patron de la DCRI, a expliqué aux juges qu’il avait reçu des appels téléphoniques de Nicolas Sarkozy en juin 2013 et janvier 2014. Lequel s’inquiétait des avancées de l’enquête sur un éventuel financement libyen de sa campagne en 2007.
L’ancien président a notammé évoqué une éventuelle audition de Moftah Missouri, diplomate libyen et interprète personnel de Mouammar Kadhafi, qui avait affirmé que l’ancien « Guide » avait versé « une vingtaine de millions
de dollars » à Nicolas Sarkozy, à l’occasion de la campagne électorale de 2007, dans un document diffusé en juin 2013, dans Compléments d’enquête, sur France 2.
Patrick Calvar n’aurait pas fourni d’informations à Nicolas Sarkozy, poursuit Le Monde. Et il a opposé le « secret défense » aux magistrats qui lui demandaient si la DCRI a bien mené une enquête sur cet éventuel financement libyen.
Source: Francetvinfo