Cette déclaration a été faite, le 13 juin dernier, à la Maison de la Presse. C’était à la faveur d’un point de presse animé par Soumaïla Cissé, président du FSD ( Front pour la Sauvegarde de la Démocratie). Un regroupement auquel appartenaient les leaders de l’opposition entrés, récemment, au gouvernement.
Pour le chef de file de l’opposition, l’accord politique, réclamé avec insistance par son mouvement, exigeait un « partage de responsabilités assorti d’une feuille de route transparente connue de tous ».
Mais, déplore-t-il, ce document a été vidé de sa substance dans une partie importante de la feuille de route.
« Au total, ce texte se ramenait, substantiellement, à la révision constitutionnelle et à la prorogation du mandat des députés », ajoute-t-il le chef de file de l’opposition. D’où, dit-il, le désaccord entre le FSD et le pouvoir. C’est ainsi que, poursuit-il, qu’il a adressé, le 1er mai 2019, une lettre au Premier ministre pour lui « confirmer, à nouveau, que le FSD, en tant qu’entité n’est pas signataire du document dit « Accord Politique de Gouvernance ».
Et de déplorer la confusion semée, lors de la cérémonie de signature du document, par le maître de cérémonie quant à une prétendue adhésion du FSD audit accord.
S’agissant de la prorogation du mandat des députés, il considère que c’est « une violation grave de l’Accord Politique de Gouvernance ; mais aussi et surtout, une négation des prérogatives du dialogue politique inclusif ».
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé