Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, l’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux du Gouvernement Boubou I, Maître Malick Coulibaly, a proposé des “pistes de solutions’’ pour une sortie de crise. Sans complaisance, l’Avocat au Barreau malien n’a occulté aucun aspect de cette crise devenue complexe.
Depuis plusieurs semaines, notre pays fait face à la grogne populaire contre la gouvernance du Président de la République et son entourage. Après une double Mission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui ne semble pas réussir à calmer la contestation, plusieurs acteurs socio-politiques tentent de trouver une panacée. Pour le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Malick Coulibaly, «il est possible de rapprocher les positions en écourtant le mandat du Président plutôt qu’une démission immédiate ».
En effet, l’ancien ministre de la Justice dit n’avoir aucune “prétention’’ à proposer des pistes de solutions .il pense pouvoir
“alimenter la réflexion qu’à servir de panacée’’. Celles-ci “concilient le respect dû à la Constitution et aux Institutions et l’indispensable changement de cap pour préserver notre pays’’, dit-il.
N’ayant pas de parti pris, Me Malick Coulibaly estime que ses propositions exigent
“des acteurs politiques des concessions parfois douloureuses’’.
Au sujet de la démission du Président de la République telle que réclamée par la contestation, l’ancien ministre de la Justice estime
qu’«il est possible de rapprocher les positions en écourtant le mandat du Président plutôt qu’une démission immédiate».
Ce faisant, le Président de la République pourra consentir à quitter ses fonctions au 31 décembre 2021, en passant le pouvoir au Président élu à la suite d’un processus électoral crédible et transparent pour éviter une action susceptible de plonger. En ce qui (…)
KADOASSO I.
Source: nouvelhorizonmali